Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne
pour protester. »
Ce texte est du pasteur allemand Niemöller arrêté en 1937 et envoyé au camp de Sachsenhausen. Il est ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.
La liberté ne se négocie pas
Mes amis, la liberté ne se négocie pas, elle se défend. Alors je le dis à toutes celles et ceux qui pensent avoir une excuse, à toutes celles et ceux qui sont quand même un peu convaincus par la propagande de nos sinistres dirigeants, à toutes celles et ceux qui croient que les casseurs méritent que l’on suspende l’un de nos droits les plus fondamentaux, état d’urgence ou pas état d’urgence… Méditez ces quelques lignes.
Lorsqu’ils sont venus gazer les anti-mariage pour tous, je n’ai rien dit car j’étais pour le mariage pour tous !
Lorsqu’ils sont venus arrêter et embastiller des veilleurs totalement pacifiques qui n’ont jamais rien cassé, je n’ai rien dit. Je n’étais pas veilleur.
Lorsqu’ils sont venus arrêter le Général Picquemal ancien patron de la Légion étrangère à Calais, je n’ai rien dit, je n’étais ni légionnaire, ni calaisien, ni facho… pensez donc !
Lorsqu’ils sont venus arrêter les écologistes, qu’ils les ont assignés à résidence pendant la COP 21 que tout le monde a déjà oublié, je n’ai rien dit, je n’étais pas écolo, je ne cultivais pas de courgettes.
Lorsqu’ils sont venus arrêter Martinez et les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste, je n’étais pas gauche…
Ce qui nous ramène à cette première phrase de notre pasteur allemand déporté.
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste… »
La liberté ne se réduit ni à celle de consommer, ni à celle de se déplacer. La liberté est la valeur suprême que tout être humain doit chérir, protéger et parfois… défendre.
Que vous soyez pour ou contre la loi Travail, pour ou contre la CGT ou FO n’a aucune importance. Ce qui est essentiel mes amis, c’est qu’aujourd’hui, après presque 4 ans de dérives sécuritaires majeures atteignant nos libertés individuelles sans que cela ne protège le moins du monde nos concitoyens des massacres sur les trottoirs de nos villes, dans nos salles de spectacle, un gouvernement portant les couleurs socialistes a décidé d’interdire une manifestation syndicale, ce qui est une grande première depuis Maurice Papon !!
Malgré le ridicule du circuit proposé portant en lui-même les germes de débordements et de risques importants, le gouvernement vient de faire volte-face. Bien lui en a pris, car ce gouvernement doit savoir que nous ne sommes pas tous prêts à perdre nos libertés sans combattre.
Demain et pour la première fois, j’irai sans doute manifester.
Pas parce que je suis de droite,
pas parce que je suis de gauche,
pas parce que je suis syndiqué, FO ou CGT,
mais parce que je ne serai pas celui qui n’a rien dit car soyez-en certains, si le précédent est créé alors quel que soit le sujet, le droit de manifester une opinion contraire à celle du gouvernement nous sera retiré à jamais.
Les heures les plus sombres ce ne sont pas ce que l’on croit ou ce que la propagande socialiste veut vous faire croire.
Les heures les plus sombres c’est maintenant et depuis une funeste soirée du 13 novembre.
Notre pouvoir est entre de bien mauvaises mains. À nous de veiller à ce qu’il n’y reste pas.
La liberté ne se négocie pas, et la liberté exige que nous soyons capables de supporter les excès de liberté de certains ! Et c’est là que la police intervient mais pas avant.
Je propose, à tous ceux qui le souhaitent, une saine lecture. Celle de la Constitution encore en vigueur dans notre pays… le texte intégral ici.
Vive la liberté, vive la France !