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Cours Or & Argent

Les banques centrales manipulent le marché grâce aux prêts d’or

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Publié le 25 juillet 2016
793 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
( 3 votes, 4,3/5 ) , 3 commentaires
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Rubrique : Or fractionnaire

Dirk Baur, ancien professeur de finances à l’Université de technologie de Sydney et désormais professeur de finances et comptabilité à l’Université d’Australie occidentale à Perth, vient de mettre à jour son étude datée de 2013 sur la manipulation de l’or --

http://www.gata.org/node/13045

-- à laquelle il a joint de nombreux documents du GATA. A l’aide de cette documentation, Baur fait valoir le travail du GATA, et conclue que les prêts secrets de métal précieux entre banques centrales sont devenus le mécanisme principal de contrôle du marché de l’or.


Baur conclue son étude, intitulée Central Banks and Gold, de cette manière :

« Les arguments théoriques qui justifient de la manipulation du prix de l’or par les banques centrales sont basés sur la connexion qui existe entre l’or et les devises. Les réserves d’or sont destinées à établir une confiance en les devises fiduciaires, qui serait mise en danger par une hausse trop importante du prix de l’or. C’est là la base théorique du contrôle et de la gestion de son prix.

Les banques centrales ont aussi de nombreuses raisons de vouloir contrôler la baisse du prix de l’or, et donc préserver la valeur de leurs réserves d’or.

L’Accord des banques centrales sur l’or est une admission évidente de l’impact potentiel des banques centrales sur le prix de l’or, et la preuve d’une gestion coordonnée des prix et des réserves. Les réserves d’or de la Banque centrale européenne et la récente croissance des réserves d’or des marchés émergents sont des preuves supplémentaires du rôle de l’or dans les politiques monétaires des banques centrales, un rôle qui va bien au-delà d’un simple héritage pour les banques centrales des Etats-Unis et d’Europe.

Les activités de prêt d’or des banques centrales établissent un lien entre les banques centrales, les banques commerciales et les sociétés minières, et insinue une gestion indirecte du prix de l’or. Les prêts d’or sont la base du carry trade, qui est profitable dans un régime de prix de l’or stable, et encourage le contrôle et la stabilisation du prix de l’or.

En d’autres termes, le carry trade de l’or représente une suppression du prix de l’or encouragée par le marché, et basée sur les prêts d’or des banques centrales.

Bien qu’il existe des arguments économiques intéressants en faveur d’une gestion du prix de l’or par les banques centrales, notamment depuis la poussée d’inflation et la hausse du prix de l’or de la fin des années 1970, il est difficile d’imaginer pourquoi elles auraient décidé d’abandonner ces stratégies dans les années 2000.

Le dénouement du carry trade sur l’or au début des années 2000 apporte une explication aux fluctuations de prix survenues entre 2003 et 2011. Chose remarquable, bien que les prêts des banques centrales puissent stabiliser le prix de l’or et que le carry trade crée un environnement autonome, le prêt d’or n’est pas efficace en période de hausse de prix en raison d’un manque de demande en emprunts et du coût que représenterait la création d’une telle demande.

Ce déséquilibre dans la capacité à influencer le prix de l’or ne s’applique pas uniquement au prêt d’or, mais aussi aux ventes et achats de réserves d’or. Les analyses empiriques de l’évolution des réserves d’or des banques centrales du monde montrent que ces dernières peuvent imposer un plancher sous le prix de l’or, mais ne peuvent pas lui imposer de plafond.

Il y a également une explication au manque apparent de transparence concernant la gestion des réserves des banques centrales, à l’inclusion des prêts d’or. Si les banques centrales modifiaient leurs réserves d’or ou leurs activités de prêt, elles signaleraient au marché de l’or l’arrivée d’une volatilité et d’une incertitude accrues. L’annonce d’un swap d’or par la BRI en 2010 et la chute du prix de l’or enregistrée ensuite sont un parfait exemple de la conséquence de telles déclarations.

Cette étude démontre que les banques centrales ont des intérêts économiques à gérer et contrôler le prix de l’or. Elle illustre également le fait que les banques centrales ne peuvent que stabiliser un prix de l’or en déclin, et non un prix de l’or en hausse, et prouve que cette stabilisation ne peut fonctionner que lorsqu’elle est cachée du public et entreprise au travers de la coordination de banques centrales. »

L’étude de Baur est disponible sur le site internet de Social Science Research Network ici --

http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2326606

-- et sur le site du GATA, ici :

http://www.gata.org/files/Baur-CentralBanksAn...-07-20-2016.pdf

Je suis sur le point de transmettre l’étude de Baur à des institutions médiatiques financières afin qu’elle puisse être ajoutée à la longue liste de documents sur la manipulation du prix de l’or qu’elles choisissent d’ignorer pour entrer dans les bonnes grâces des gouvernements et institutions financières, couvrant ainsi le journalisme de honte et sabotant la démocratie.

 

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"Les banques centrales ont aussi de nombreuses raisons de vouloir contrôler la baisse du prix de l’or, et donc préserver la valeur de leurs réserves d’or."

En faisant baisser le prix de l'or, elles préserve la valeur de leur réserves d'or ? lol
Si leurs réserves réelles ne sont pas ce qu'elles laissent croire, une baisse du prix serait d'autant moins problématique.
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It would be quite interesting to let Jim Rickards know about this Bauer study, and have his reactions according to his recent analysis and forecast for a 10 000 US$ per oz level...
Gatz
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Dernier commentaire publié pour cet article
Si leurs réserves réelles ne sont pas ce qu'elles laissent croire, une baisse du prix serait d'autant moins problématique. Lire la suite
Pâris - 27/07/2016 à 15:49 GMT
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