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Cours Or & Argent

« Désolé, mais nous ne pouvons pas vous livrer votre or »

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Publié le 04 octobre 2016
1303 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Or et Argent

Je vous mets assez souvent en garde dans mes publications contre le risque que représente l’accumulation de votre capital auprès de banques, qui ne cessent de rendre plus difficile le retrait de dépôts et se sont déjà entendues avec les gouvernements pour les autoriser à geler ou confisquer votre argent.

Pire encore, elles ont établi des exigences relatives aux déclarations quant au contenu de vos coffres de dépôt, et restreignent désormais ce qui peut y être placé – et potentiellement confisqué.

Source : Goldnomics

Les banques sont des entités auprès desquelles il devient de plus en plus dangereux de déposer du capital sous quelque forme que ce soit. Il n’est donc pas surprenant que les gens se tournent aujourd’hui de nouveau vers des infrastructures qui opèrent à la manière des toutes premières banques : qui proposent des options de stockage en échange de frais, mais qui ne prennent part à aucune autre activité bancaire.

Mais bien que j’explique souvent à mes lecteurs que de telles entités sont plus sécurisées, je n’oublie jamais d’ajouter que beaucoup d’entre elles n’accumulent pas d’or physique. Elles fournissent à leurs clients des contrats qui stipulent qu’ils pourront, sur demande, obtenir une certaine quantité d’or déterminée à l’avance. Le problème, c’est que ces entités sont souvent tentées de distribuer de tels contrats contre un prix d’achat sans jamais acheter ou stocker de métal. On estime que la valeur de ces contrats, à l’échelle du monde, est 150 fois supérieure aux quantités d’or en existence.

C’est pourquoi il est impératif que vous n’achetiez que de l’or physique et alloué.

Autre mise en garde : J’ai expliqué à plusieurs reprises que, bien que les infrastructures les plus sécurisées se trouvent en Amérique du Nord et en Europe, ces juridictions sont aujourd’hui à l’aube d’une crise économique, ce qui suggère que lorsque la crise se présentera, le livret de règles sera jeté par les fenêtres. Les gouvernements comme les infrastructures de dépôt ne seront plus fiables, et il se pourrait qu’on vous dise, lorsque vous chercherez à récupérer votre or, qu’il ne pourra pas vous être livré. Une multitude de raisons pourraient vous être données, et il se peut que vous ayez à faire de véritables acrobaties administratives pour obtenir votre dû. Et rien de garantit que vous recevrez votre or physique.  

C’est pour cette raison, bien que rien ne soit jamais garanti, qu’il vous faut toujours protéger votre capital en optant pour l’option la moins risquée.

Cela signifie que vous devriez toujours respecter deux règles simples : La première, sélectionnez la juridiction qui fasse preuve des meilleures régulations et réputation. La deuxième, assurez-vous qu’il existe une infrastructure de stockage réputée dans cette juridiction, qui dispose d’un coffre de catégorie III et de contrats susceptibles de satisfaire vos besoins.

Mais se peut-il que je sois trop prudent ? Malheureusement, non. Selon moi, à mesure que nous nous approcherons d’une crise monétaire, les banques et les infrastructures de stockage des pays qui auront des chances d’être les plus affectés feront tout leur possible pour ne pas avoir à livrer les dépôts monétaires et de métal physique de leurs clients.

Ces derniers temps, les rapports que j’ai reçus de la part d’infrastructures de stockage localisées dans les juridictions les plus avantageuses m’ont tous indiqué que mes prédictions devenaient réalité. Les uns après les autres, les clients de certaines entités ont rencontré des difficultés à retirer leur argent et leur métal. Dans la plupart des cas, les institutions qui ne souhaitent rien leur livrer ont multiplié les formalités administratives et, parfois, ont simplement refusé de livrer quoi que ce soit.

Mais penchons-nous sur deux exemples – une banque et une infrastructure de stockage.

USA : Un client demande à sa banque de transférer 178.000 dollars de fonds vers une institution étrangère afin d’acheter des métaux précieux à placer en stockage. La banque a, suite à sa demande, érigé quelques barrières :

  • Elle a demandé une demande écrite originale et signée, délivrée en personne.
  • Une fois que cela a été fait, une autorisation vocale par téléphone a été demandée.
  • Le client a ensuite dû attendre de recevoir un code PIN, qui a mis plusieurs jours à être créé et envoyé par courrier.
  • Après que le client a satisfait toutes ses demandes, la banque a de nouveau changé ses exigences et demandé à ce qu’un chèque de banque soit envoyé, qui a mis dix jours à être autorisé.

Temps perdu : quatre semaines.

Autriche : Un client tente de transférer 138 Philarmoniques d’or depuis sa banque vers une infrastructure localisée dans une autre juridiction. La banque fait tout pour lui mettre des bâtons dans les roues :

  • Ella a refusé d’envoyer le produit elle-même, et également refusé d’organiser son expédition avec un tiers-parti.
  • Elle a refusé de livrer les pièces à FedEx bien que des preuves d’assurance aient été fournies. La banque a ensuite insisté sur le recours à un camion de Brinks.
  • Elle a ensuite refusé de livrer l’or à une toute autre institution qu’une banque.
  • Elle a ensuite décrété qu’elle n’était « pas prête » à livrer les pièces. Son client a été « invité à réessayer » s’il le souhaitait (il lui a fallu huit tentatives pour parvenir à ses fins).
  • La banque a enfin accepté de livrer les pièces, à condition que des frais de retrait d’1% soient appliqués (un détail qui n’était pas inscrit dans l’accord original, et que j’appellerais une rançon).

Les exemples sont nombreux, mais ces deux-là devraient vous suffire à comprendre la tendance globale : si vous souhaitez sortir votre argent ou votre métal physique d’une juridiction à risque telle qu’un pays de l’Union européenne ou d’Amérique du Nord, votre fenêtre d’opportunités se referme peu à peu. Attendez-vous à ce que la tâche vous soit rendue toujours plus difficile et coûteuse.

Mais pourquoi cela devrait-il être le cas ? Que cherchent ces institutions ? Ne réalisent-elles pas qu’elles indiquent clairement à leurs clients qu’elles ne sont pas des partenaires fiables ?

Bien sûr que si. Mais elles sont aussi conscientes d’un autre facteur qui leur est bien plus important. A mesure qu’approche la crise économique, elles comprennent qu’une urgence bancaire sera bientôt déclarée, et que les banques fermeront leurs portes pour une durée indéterminée (possiblement jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée). Quelles seront les règles mises en place ? Personne ne le sait. Les banques et les infrastructures de stockage seront-elles forcées de livrer leurs dépôts à leurs clients après réouverture ? Personne ne peut en être sûr.

Ainsi, à mesure que la situation s’aggravera, elles chercheront de plus en plus à conserver l’argent et le métal de leurs clients.

Les exemples mentionnés ci-dessus ne sont pas si extrêmes, et des restrictions plus importantes pourraient être établies dans le futur. En période de crise économique, il n’y a aucune garantie. La seule solution qui s’offre à vous est d’opter pour la situation qui présente le moins de risque pour votre capital.

Choisissez une juridiction qui présente de bons antécédents – de faibles taxes, ou aucune ; un gouvernement stable et une législation qui protège plutôt que persécute les investisseurs étrangers.

Choisissez une juridiction où vous pourrez vous rendre facilement – En Europe, ce pourrait être la Suisse ou l’Autriche. En Asie, ce pourrait être Singapour ou Hong Kong. Dans l’hémisphère occidental, ce pourrait être les îles Caïmans.

Choisissez la meilleure infrastructure au sein de cette juridiction – celle qui a la meilleure réputation et offre les meilleurs contrats (taux compétitifs, coffres de catégorie III, accès 24 heures sur 24, etc.)

Il nous est impossible de déterminer pendant combien de temps nous devrons préserver notre capital. La période de crise pourrait être brève (quelques années), ou bien plus longue. Quelles qu’en soient les conséquences, ceux qui auront choisi les meilleures couvertures de capital seront ceux qui s’en sortiront le mieux.

 

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