C’est un article du grand magazine de référence anglo-saxon Forbes qui
revient sur la thématique inquiétante de la hausse des taux.
L’idée c’est que chaque crise est la conséquence d’une hausse
des taux décidée par les banques centrales. Toutes
sans exception.
Si la FED poursuit son mouvement de hausse de taux, alors, la crise
économique sera là d’ici quelques mois.
Des taux relevés une fois de plus aux Etats-Unis
Mercredi dernier la Réserve fédérale américaine a relevé son taux
d'intérêt de référence d'un quart de point de pourcentage pour le porter à 2
% - 2,25 %, soit le niveau le plus élevé depuis avril 2008.
Alors que les taux continuent de grimper après avoir atteint leur plus bas
niveau depuis la récession, les participants au marché et les commentateurs
ne montrent presque aucun signe de crainte, car le marché boursier atteint à
nouveau des records et la complaisance est à son comble.
Malheureusement, les "atterrissages en douceur" après les cycles
de hausse de taux sont aussi rares que les licornes et pratiquement tous les
cycles de hausse de taux modernes ont entraîné une récession, une crise
financière ou bancaire. Il n'y a aucune raison de croire que cette
fois ce sera différent.
Comme le dit Jesse Colombo, « dans le passé, les périodes de faibles taux
d'intérêt contribuent à créer des booms du crédit et des actifs de
la façon suivante :
1/ En encourageant les consommateurs, les entreprises et les gouvernements
à emprunter davantage
2/ En décourageant la détention de liquidités par rapport
aux dépenses et en spéculant sur des actifs et des projets plus risqués.
3/ Les investisseurs peuvent emprunter à bon marché pour spéculer sur les
actifs (ex : hypothèques bon marché pour la spéculation immobilière et
faibles coûts de marge pour la négociation des actions).
4/ En réduisant les coûts d'emprunt pour procéder à des rachats d'actions,
à des augmentations de dividendes, à des fusions et acquisitions.
5/ En encourageant des taux d'inflation plus élevés, ce
qui contribue à soutenir des actifs comme les actions et les biens
immobiliers. »
Lorsque les banques centrales fixent des taux d'intérêt et les maintiennent
à des niveaux bas afin de créer un boom économique après une récession (comme
le fait la Réserve fédérale), elles interfèrent avec le fonctionnement
organique de l'économie et des marchés financiers, ce qui a
de graves conséquences, notamment la création de distorsions et de
déséquilibres.
En maintenant les taux d'intérêt à des niveaux artificiellement bas, la
Fed crée de " faux signaux " qui encouragent les entreprises et
d'autres initiatives qui ne seraient pas rentables ou viables dans un
environnement de taux d'intérêt dit « normal ».
Les entreprises ou autres investissements réalisés en raison de conditions
de crédit artificielles sont connus sous le nom de
"malinvestissements" et échouent généralement lorsque les taux
d'intérêt reviennent à des niveaux normaux. Parmi les exemples de
malinvestissements, citons les entreprises en « .com » de la bulle Internet
des années 2000, ou la crise immobilière des Supbrimes dont
nous peinons encore à nous sortir 10 ans après.
Ce qui va créer la prochaine crise est à chaque fois le même sujet, à
savoir l’échec massif des « malinvestissements » rendus à ce qu’ils sont
c’est-à-dire mauvais, par la hausse des taux.
Et c’est exactement ce qui est visible sur le graphique ci-dessous.
A chaque hausse significative de taux correspond une crise financière et
une récession.
Les taux montent donc… et la récession approche.
Avec la prochaine récession, c’est la solvabilité des
acteurs économiques et des états qui sera remise en question.
Or s’il y a le moindre doute sur la solvabilité des états, c’est l’or
qui s’envolera.
Protégez-vous des conséquences à venir !
Pour ne pas risquer d’être impacté par la crise, l’Or est
votre recours le plus sûr et le plus judicieux afin que vous ne soyez pas
oppressé par la hausse des taux.
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