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Démonstrations par l’absurde de l’électronucléaire

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Publié le 08 décembre 2012
639 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Trois arguments de base fondent habituellement la critique de l’électronucléaire. Le premier est que les conséquences potentielles d’une catastrophe sont telles qu’il ne faut tout simplement pas prendre le risque qu’elles surviennent, le « risque nul » n’existant pas. Le second que le coût du mégawatheure (MWh) de l’électronucléaire croît au fur et à mesure des générations successives de réacteurs, de celui du démantèlement des centrales et du stockage de ses déchets, qui ne sont pas établis. Le dernier, moins rencontré, est que cette industrie est l’archétype d’un monde oligopolistique opaque et incontrôlé, à cheval sur le pouvoir politique, industriel et financier.


Fukushima vient de monter que la sécurité était toujours prise en défaut là où on ne l’attendait pas, comme c’est le cas pour le déclenchement des crises financières, les deux mondes étant fortement apparentés à de nombreux égards. Il est beaucoup trop tôt pour mesurer toutes les conséquences radiologiques, sanitaires et environnementales de la catastrophe, mais il est déjà certain que son coût financier, pris en charge par l’État après la nationalisation de Tepco, l’opérateur, va être considérable.


Les réacteurs General Electric de la centrale sont d’un modèle ancien, plaident les partisans de l’électronucléaire, en oubliant de mentionner que par dizaines des réacteurs du même type sont encore en exploitation, notamment aux États-Unis. Mais le coût du fleuron technologique de dernier cri que représente l’EPR en construction à Flamanville (France) crève les plafonds et induit un coût du MWh qui est estimé à plus du double de ce qu’il était escompté en 2005 (plus de 100 euros au lieu de 46). Si la sécurité est à ce prix – les premiers enseignements tirés de Fukushima ont déjà imposé d’apporter des modifications à l’EPR, en dépit de sa modernité – elle devient inabordable car elle impose une très importante hausse du prix de l’énergie aux entreprises comme aux particuliers. L’avantage comparatif du coût de l’électronucléaire par rapport à celui des énergies nouvelles disparait ou est très fortement réduit.


Enfin, la société nucléaire est faite de tromperies, de dissimulations et de connivences entre des acteurs qui y trouvent leur avantage. L’exploration de ce que les Japonais dénomment « le village nucléaire » dévoile la corruption qui sévit dans les milieux scientifiques et les médias, parmi les élus, ainsi que l’investissement des organismes régulateurs. Il faut la force du rejet enregistré dans l’opinion publique japonaise pour s’y opposer et imposer, à deux exceptions près, le maintien de l’arrêt du parc des centrales et susciter un programme de sortie de l’électronucléaire dont la réalisation est menacée.


La dernière ligne de défense de ses défenseurs est connue : elle contribuerait par son développement à la baisse de la production du CO2 et à la lutte contre le réchauffement de l’atmosphère. Mais est-ce vraiment le meilleur moyen d’y parvenir, si c’est au prix des dangers et des conséquences précédemment évoquées ? En n’oubliant pas non plus comment la tentative de diminuer l’émission industrielle de CO2 en créant un marché du carbone s’est soldée en Europe par un retentissant échec que la Commission ne parvient pas à surmonter.


L’industrie électronucléaire symbolise la pire des dérives ; par ses caractéristiques, elle représente à de nombreux égards le modèle précurseur d’un projet plus global de société. Elle offre la vision d’une activité s’octroyant un environnement oligarchique garantissant sa pérennité, comme l’industrie pharmaceutique y est également parvenue.



Billet rédigé par François Leclerc


Son livre, Les CHRONIQUES DE LA GRANDE PERDITION vient de paraître


Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


 

 

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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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@Atlantis

Ca commence à me courir cette histoire! Vous copiez-collez un article de Wiki.... qui ne contredit en rien ce que j'ai dis plus haut! Et donc? Vous tenez absolument à avoir raison? Faut-il une génuflexion? Je n'ai pas de temps à perdre avec des charlots dans votre genre.

Vous avez la trouille qu'un centrale explose et qu'on meurt tous de radiation. Voilà la vérité. Sauf que perso, c'est le bipède d'à coté qui fout la trouille: j'ai plus de chance de mourir par un coup de couteau ou qu'une voiture m'écrase, que d’hypothétiques rayonnements atomiques. La centrale de Fessenheim doit exploser depuis 40 ans, et ca fait 40 ans donc que mes cousins alsaciens doivent être morts :D
_______________________________________________________________________
Reprenons le sujet:
"quelle économie voulons-nous? Quelle société voulons-nous? Veut-on d'une France sans industrie, auquel cas l'électronucléaire n'a aucune importance? Si on renonce à l'électronucléaire, je ne vois pas comment sauvegarder notre armement atomique à moyen terme, et avec lui la place de la France dans les relations internationales."

Si j'excepte les survivalistes en quête d'autonomie énergétique, et les "décroissants" (je n'aime pas ce terme, mais bon) qui veulent envisager une tout autre société, les autres proposent quoi concrètement? L'électronucléaire est le meilleur moyen de fournir de électricité bon marché au plus grand nombre à l'heure actuelle (et non je ne bosse pas dans le nucléaire). Ca c'est du concret. Il y a des inconvénients, j'en ai bien conscience, mais c'est jouable. Faudra plutot s'inquiéter avec le "peak oil", parce que là pour l'instant, on n'a pas d'alternative....

Personne ici ne discute de la souveraineté nationale, comme par hasard. Ce Jorion peut bavasser: les Américains font tout pour saboter l'indépendance des pays européens. Leurs idiots utiles, style Greepeace, prémachent bien le travail.

Faut se mettre dans le crane que:
- l'Allemagne peut renoncer au nucléaire, parce qu'elle a le gaz russe
- Les EU ont du gaz de schiste (de roche-mère plutot) - ca durera qq années

Nous en France on a rien. Alors on se débrouille, et ce n'est pas qq bobos et autres illuminés qui vont m'impressionner!

Ca va, c'est pas trop dur à comprendre, la realpolitik? Relisez tranquillement. Si on veut discuter calmement et honnêtement, pas de problème; les autres...
Ici on parle d'habitude plus d'économie que de radiations.
Les farouches partisans du noyau partent du principe de base que le danger est contenu, ce qui est d'ailleurs bien excessif.
Mais pour les coûts ?
EDF provisionne très peu. Bien moins que les autres opérateurs concurrents, qui eux non plus ne font sans doute pas plus que ce qu'on exige d'eux.

Ces provisions ne couvrent même pas les futurs frais de stockage.
Mais le retraitement et la neutralisation des déchets comme des centrales elles-mêmes?

Impossible de provisionner puisqu'on ne sait pas chiffrer. Impossible de chiffrer puisqu'on ne sait même pas encore techniquement faire!

La dette en argent ont peut la rembourser en monnaie dévaluée ou encore l'effacer ou la répudier.
Mais cette dette sous forme de matières radioactives est absolument effrayante.

Quelle opinion aurions-nous des anciens s'ils avaient bénéficié d'un eden et nous avaient légué à leur mort des zones mortellement contaminées et invivables au point d'exiger des jeunes d'émigrer vers des zones où ils seraient refoulés?

Concernant les financements, je n'ai jamais eu d'argument (ni même de réponse) de la part des "pro" noyau.
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Vous pointez du doigt un vrai problème: la gestion du démantèlement des sites de production. Comme EDF est (et restera je pense) une entreprise publique, donc dépendante de l'Etat, et que celui-ci a de gros soucis de trésorerie, le provisionnement va devoir en effet s'imposer tot ou tard.... ou pas. Ce sera en fonction de l'Etat des finances publiques du moment.

"des zones mortellement contaminées [...]"

?
les centrales ne seront jamais démantelées. ce n'est même pas une question de coût mais de technique. le cas d'école sur lequel on se casse les dents en france depuis des années est tout à fait symptomatique. On videra le carbu et on fermera les portes. Et dans quelques centaines d'années on ne saura plus pourquoi c'était interdit, quel était le message des générations passées (enfin, si notre espèce survit jusque là lol).
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Les Allemands qui ont pris le sujet par les cornes ont eux aussi renoncé à démonter les centrales éteintes.
Chaque parpaing, chaque bout de tuyau est contaminé! des milliers de tonnes de toutes matières!

Le périmètres des centrales est destiné à rester clos pour quelques centaines de siècles.
Avec un salve de poussière chaque fois qu'un pan de mur s'effondre.

Comme la production n'a plus d'avenir, il n'y a pas de volontaires chez les jeunes pour faire des études longues dans un domaine périmé, pour passer sa vie (et la risquer) à traiter les poubelles des autres.
Il y a des besoins pour plusieurs siècles mais il n'y a pas de renouvellement des techniciens.
Au risque intrinsèque, on rajoute un risque de perte de savoir-faire faute de transmission.
On est quasi certain de ne pas tenir le niveau actuel de sûreté quand la génération actuelle (qui a fait une carrière entière dans les centrales) sera partie en retraite ou décédée.
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"Ce sera en fonction de l'Etat des finances publiques du moment."

Pas d'accord. Ces coûts sont à intégrer dans le fonctionnement, dans le kWh d'aujourd'hui.

Les Français de 2155, s'il en existe encore, n'ont aucune raison de travailler et de payer les pour les déchets résultant d'un kWh consommé (gaspillé?) en 2005, sans aucun profit pour eux.

Etre l'esclave d'un vivant c'est pas drôle.
Etre l'esclave de ceux qui sont morts un plus plusieurs siècles auparavant ne peut pas être d'avantage acceptable !

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Vos deux dernières phrases sont malheureusement ce que sont en train de découvrir petit à petit les générations actuelles. Et encore, elles ne souffrent actuellement que des conséquences financières, qui sont des arrangements entre humains et donc effaçable (avec du sang, évidemment).
Les gabegies énergétiques (on commence tout juste à sentir les effets du peak oil, comme quand on arrive tout en haut du grand huit, à suivre très bientôt ceux du gaz et du charbon) et environnementales (désertification des territoires, pollutions à très long terme, pollutions génétiques) ont une ardoise que les générations du 20e siècle ont laissé à toutes les autres. Si il y a bien un mot pour résumer le comportement de ces générations c'est bien le terme de lâcheté-ignorance (ignorance dans le sens "refus de la vérité")
"les générations du XXès"
Moi je focaliserais même sur les seuls baby-boomers.
Leurs parents ont pas mal souffert et n'ont pas tellement laissé d'ardoises.
Leurs enfants ont morflé dans un autre genre et n'ont pas profité de grand'chose.

Les Baby boomers n'ont pas connu la guerre, ni les bombes , ni les tickets de pain. Ils étaient trop jeunes pour être envoyés en Indochine ou en Algérie.
Comme ils s'ennuyaient ils ont eu leur petite crise en 1968.
Ils se sont bien amusés. Ils sont passés après la pilule et avant le sida.
Ils n'ont pas connu le chômage mais plutôt les salaires qui progressent continuellement. Ils ont acheté sans apport et ont remboursé leur maison avec de l'inflation.
Ils ont reçu mais n'ont pas transmis.
Avant eux on versait des dots ou des donnation-partage de son vivant. Ils ont rompu avec ces habitudes pour tout garder et consommer eux-mêmes. Voyages, wellness...
Ils ont fermé derrière eux les portes des entreprises de peur que des jeunes ne les poussent en pré-retraite.
En une seule génération ils ont bouffé le capital financier et environnemental, épuisé les réserves naturelles, accumulé des dettes jusqu'au défaut, ainsi que des dettes radioactives pour mille siècles.
Par confort et égoïsme ils ont eu aussi peu d'enfants comme jamais dans l'humanité et c'est maintenant qu'ils veulent quitter à l'anglaise le monde de l'entreprise, sans avoir transmis leur expérience, tout en exigeant des pensions de retraite PAR REPARTITION supérieures aux revenus des actifs. De peur de perdre quelques cotisants, ils contraignent "pour leur bien" naturellement les plus jeunes qu'eux à subir une répression routière qu'ils n'auraient jamais accepté à 20 ans, eux qui pouvaient se permettre et se payer un aller-retour Paris-St Tropez dans le WE à 140 sur la nationale 7.
etc etc

Les baby-boomers feraient bien de s'inquiéter pour leurs vieux jours et la grande dépendance. Il se pourrait que les actifs du moment aient peu de compassion et les délaissent (voire les laissent crever)


Comme exemple inverse on a leurs grands-parents:
Au prix de travaux pharaoniques ils ont creusé le métro parisien. Creusé et payé en or par la même génération. Qui nous l'a laissé gracieusement à disposition. Nous en bénéficions tous les jours. Sans même à avoir à en payer les annuités. Un don gratuit, par amour. Merci Papy !!!! (ce sont d'ailleurs les mêmes géants qui ont fait don de leur vie dans les tranchées, pour des survivants qu'ils ne connaîtraient pas)

Les baby-boomers, eux, n'ont même pas été foutus de prolonger les lignes jusqu'en banlieue, même pas à crédit...
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il y a pas longtemps j'avais un peu le même point de vue, mais je me suis ravisé sur la génération d'avant, qui a laissé elle une facture intellectuelle s'installer, qui sera traumatisante à terme (et qui a façonné directement celle des babyboomer).
celle que je respecte encore (probablement par ignorance, pas suffisamment de données) c'est celle qu'on a envoyé dans les tranchées effectivement. on a clairement organisé un massacre rural de gens biens à cette occasion.
il y a un autre élément : si toutes les centrales du monde étaient nucleaire les réserves d'uranium connues seraient épuisées dans .......3 ans !!!! Par contre les déchets seront encore à demi vie radioactives dans 100000 ans, c'est à dire l'éternité.....imaginons que des pays qui sont aujourd'hui ruinés ou en passé de l'être ne seraient pas en mesure d'assurer la sûreté des centrales et le retraitement des déchets ?! Ou bien des pays en guerre ?! Que se passerait il si des missiles frappent la centrale de Boucher en Iran, ou la centrale de Dimona en Israël ?! Ou bien la centrale que Sarkozy voulait vendre à la Lybie ou au Pakistan ?! ajoutons, les centrales américaines du type fukushima sur des failles sysmiques majeures, ou bien les EPR qu'AREVA voulait construire en proximité de la faille de San Andrea.....lobby opaque ?! Certes
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Les allemands ont développé dans les années 70-80 une technologie nucléaire de 4ème génération dite des "billes à graphite" ou "Kugelhaufenreaktoren" (wiki).
Les chinois ont repris les brevets et construisent actuellement une première centrale industrielle de 200 Megawatts à Weihai. Le gag de l'histoire? ces centrales sont 100% sûres, c.à.d que le noyau ne peu pas surchauffer et exploser. La réaction nucléaire s'arrête d'elle même. Continuez à construire des ventilateurs de 1megawatt dans les dernières régions naturelles d'europe... je me réjouis déjà de voir la facture de maintenance et de connection au réseau actuel pour quelques
pico-watts par heure. Dommage, l'Europe avait là une technologie moderne vendable de part le monde, elle s'est faite pièger par le "technologiquement-correct" de l'époque. Les chinois ne s'y sont pas trompés, eux qui misent sur le solaire et le nucléaire. Actuellement quelques 200 Gigawatts nucléaires-éléctriques sont planifiée ou en cours d'installation de part le monde. bizarre.
référence: Frank Sieren, Angst vor China. zut, c'est en allemand!
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Très bon article. Récemment, j'ai vu une émission sur les centrales solaires à convergence sur arte. La France était pionnière dés les années 60 dans le domaine, avec un four solaire dans les Pyrénées, et puis plus tard avec le projet Thémys qui a fonctionné pendant 3 ans puis a été abandonné pendant 25 ans par EDF au motif ridicule que l'électricité produite était trop chère (le but n'étant pas courtermiste, mais de long terme), puis a été repris récemment. Bilan 25 ans de perdu dans le solaire thermique, alors qu'entre temps des tas de centrales de ce type ont été développées dans le monde.
Une autre émission, sur arte (il y a déjà 5 ou 6 ans), montrait en fait que l'électricité solaire est la moins chère du monde. Ce n'est qu'une myopie courtermiste, qui empêche de le comprendre. Certes, si l'électricité coûterait 3 fois plus chère à court terme, le solaire serait la plus concurrentielle de toutes les énergies à moyen long terme, à condition de raisonner en coûts induis, c'est à dire en coûts incluants l'environnement et la santé humaine (et les gains à faire sont absolument énormes).
C'est toujours, le profit à court terme qui tue les projets profitables à long terme. 1% de la surface du Sahara suffirait à alimenter la planète en électricité, notre époque c'est vraiment l'antiquité.
Conjuguer la puissance du solaire aux économies d'énergies, autre levier puissant de gains (il suffit de voir ce que les leds apportent dans le domaine de l'éclairage, bientôt 1 watt led remplacera 100 watts en incandescence).
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1/ qu'est-ce que cet article a à faire sur 24hGold ? la brève allusion aux systèmes complexes qui sont sources de défaillances non identifiées initialement ?

2/ jorion, comme la plupart des gens, identifie les problèmes apparents liés au nucléaire tout en ignorant que le nucléaire est militaire et c'est tout. le nucléaire civil ça n'existe pas. et c'est pourquoi a/ on l'impose aux populations sans leur demander leur avis mais avec leur impots b/ la culture du secret (strictement incompatible avec la culture de sécurité) prévaut c/ on multiplie les couches d'agences de contrôles totalement in-opérationnelles (pour pas dire incompétentes) dans le but de rassurer d/ la cour des comptes ne saura jamais retracer tous les flux de pognons pour financer tout cela (elle ne l'a pas avoué directement, mais elle a publié une estimation à minima, selon les données qu'elle a pu identifié, ce qu'on ne peut leur reprocher de toute façon). e/ même quand il y un accident condamnant des territoires et tuant des civils, cela est totalement éclipsé/noyé sous une chape de plomb et qu'on fait le forcing pour continuer la production de carbu/isotopes pouvant servir à la construction d'armes (dont les bombes ne sont qu'une facette).

(et contrairement à certains qui commentent sans savoir, comme zelectron, je connais le dossier de l'intérieur)
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Bonjour Atlantis,

Je voudrais bien vous mettre + 10 pour vos deux commentaires, mais ce n'est pas possible, hélas, alors ce sera deux fois +1 ;-)

Je suis contre le nucléaire, quoi qu'en disent ses défenseurs. Si le nucléaire n'avait pas existé, nous (et les entreprises/industries) aurions tous appris à consommer autrement, plus intelligemment, et sans doute en gaspillant beaucoup moins. Car l'adaptation aurait été faite autrement en fonction des besoins et ces besoins auraient été différents aussi.

Je déteste le monde du mensonge et de la dissimulation car cela mène toujours à l'irresponsabilité totale... qu'il s'agisse de nucléaire... ou de parents qui s'endettent à fond, mentent non stop à leur entourage, et dont les enfants solvables finissent par devoir payer pour eux en raison de la loi sur l'obligation alimentaire par exemple. Eh oui, c'est exactement le même problème, mais à une échelle différente ! Les conséquences, c'est pour les autres ! Et les vrais responsables sont déclarés ou se déclarent "irresponsables" et ne sont QUE "désolés" et/ou présentent des "excuses" dont nous devons nous contenter.

Entre les deux, il y a les soi-disant "élites" avec le même mode de fonctionnement qui est en train de mener à peu de choses près aux mêmes conséquences.

Bref, le nucléaire dit "civil" est né et a été imposé après Hiroshima et Nagasaki par les militaires américains et les multinationales (General Electric, Kellogg's, Monsanto, e.a.) grâce à qui ces bombes ont pu voir le jour. Avant cela, ils avaient imposé un black-out total au Japon sur les conséquences sanitaires ayant fait suite aux explosions de ces bombes. Et puis, les Japonais ayant bien obéi, ils ont pu imposer tranquillement le nucléaire dit "civil" dans le monde sur la base de GROS MENSONGES aux populations en leur expliquant que c'était une énergie propre et totalement maîtrisée et ils ont pu installer ces centrales grâce à l'imbécilité ou la cupidité des politiciens. Pourtant, il y a toujours une part de la population qui n'est pas si bête; je me rappelle de sacrées manifestations anti-nucléaire aux Pays-Bas aux alentours de 1977. Ils ont pu s'exprimer, mais voilà, pour le reste ce fut "cause toujours".

On en revient toujours à la même conclusion : mensonges, dissimulations et intérêts... Si seulement on n'avait pas incendié le laboratoire de Nicolas Tesla, on n'en serait pas là aujourd'hui car il semblerait bien qu'il ait trouvé une énergie libre, gratuite et propre, bref non dangereuse, lui. Seulement voilà, à l'époque il dérangeait les intérêts de certains puissants et... on connaît la suite.

En attendant, ce que je peux dire, c'est que depuis Fukushima, aux Pays-Bas et en Allemagne, ils se sont remis à la construction de pas mal de centrales à charbon... Il s'agit de nouvelles générations avec une part de CO2 qui sera recyclée, elles pollueront donc moins que les anciennes versions.

Ce n'est certes toujours pas le top pour le réchauffement, mais bon, je crois quand même que je préfère cela par rapport aux effets des radiations, surtout quand on est conscient que la mer polluée au Japon ne reste pas sur place (tout comme les nuages de Tchernobyl), mais bouge et que, par conséquent, des particules nucléaires peuvent très bien se retrouver chez nous aussi, même si personne n'en parle. Les catastrophes nucléaires, ce ne sont pas que les affaires du pays dans lequel elle se produisent; c'est tout autant notre problème. Il ne faut jamais se croire à l'abri et se dire : "Oh, ça se passe trop loin, ça ne me concerne pas.". :-(

Enfin, petite remarque sur le fameux réchauffement climatique. Il est de bon ton de dire aujourd'hui que le réchauffement climatique est dû à l'action humaine et le CO2 provenant des pots d'échappements et centrales électriques. Ce CO2 là influe sans doute un peu son accélération, mais c'est surtout le déboisement des forêts amazoniennes et autres poumons verts qui est grave (ah ben oui, parce que les plus grands recycleurs de CO2, ça reste quand même les plantes avec leur photosynthèse) et ça, on en parle beaucoup moins ! Euh... c'est qui qui déboise déjà ? Shell ? Total ?

Quoi qu'il en soit, si on connaît un tant soi peu comment a eu lieu l'extinction du Permien, on saura aussi que la terre a déjà connu un réchauffement climatique qui fut à l'origine de l'extermination de 95 à 96% des espèces animales vivant sur terre. De mémoire, je crois me rappeler que c'était l'activité volcanique des trapps Sibérie qui fut responsable d'une élévation de température globale de 5° C. Une fois cette température globale élevée de 5°, le méthane emprisonné dans les glaces fut libéré et accéléra le réchauffement global de 5° C supplémentaires. Et ce fut le début de la fin. J'ai vu, il y a quelques années, un excellent documentaire de la BBC à ce sujet.

;-)
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je ne suis pas sûr qu'on aurait moins pollué sans nucléaire, mais ce qui et sûr c'est que ça aurait été à plus court terme. parce que bon, les milliers d'années pour une demi vie radioactive, ça commence à faire.

pour le charbon, de ce que j'en sais de collègues, ce qui pollue vraiment c'est l'émission des métaux lourds qui y sont contenus, principalement le mercure. (enfin si tout ce qui est dioxines et autres HAP sont gérés correctement, ce qui ne sera jamais parfait évidemment)

pour ce qui est de la datation et donc de l'histoire de la terre, c'est un tel gouffre à scientisme (quand la science se fait religion et ne tient pas face à ce qui devrait faire sa force : le doute) que je me garde bien de rentrer sur ce champ là. Un peu comme quand on parle économie avec des indicateurs foireux (PIB et diverses statistiques) : sables mouvants (volontairement mis en place par certains), à éviter.
C'est pas faux, mais c'est un peu court si on veut arrêter l'électronucléaire....

Le risque zéro n'existe pas, personne n'a dit le contraire. Mais il ne faut pas confondre risque et danger.

Oui bien sur, "le village nucléaire" est issu (en France en tout cas) de la guerre froide, une entente entre ingénieurs nucléaires et militaires. Les civils n'ont quasiment pas leur mot à dire.... C'est fort dommage, parce que ca entretient tous les fantasmes.

Ces histoires de "gaz à effet de serre" m'agacent; on émet moins-de-CO2 etc* C'est vrai, sauf que c'est pas le sujet....
Le sujet est quelle économie voulons-nous? Quelle société voulons-nous? Veut-on d'une France sans industrie, auquel cas l'électronucléaire n'a aucune importance? Si on renonce à l'électronucléaire, je ne vois pas comment sauvegarder notre armement atomique à moyen terme, et avec lui la place de la France dans les relations internationales.

A méditer.

*Le premier gaz à effet de serre est de très loin la vapeur d'eau....
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"Mais il ne faut pas confondre risque et danger."

Pour le grand public c'est la même notion (et pour cause), n'essayez pas d'induire des confusions.

Le risque est l'exposition d'une cible à un danger. Ici les dangers c'est les conséquences physiques (explosion, incendie, principalement), les conséquences radiologiques et les conséquences radiotoxiques. La cible c'est aussi bien les populations que les territoires. Les probabilités mises en avant sont faibles mais les étendues des conséquences tellement énormes que le risque est énorme. Actuellement les hawaiiens découvrent de l'uranium issu de fuckyoushima dans leur urine (composé hautement radiotoxique, 1 mg sur la peau signifie votre mort) (exemple parmi d'autre, mais qui est suffisamment évocateur. en europe aussi on a eu notre lot de contamination, seuls les anglais ont avoué avoir vu passer les isotopes totalement synthétiques dans notre atmosphère, suite aux explosions des réacteurs).
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Je ne cherche pas à induire de la confusion, mais seulement à bien distinguer deux notions qui certes se rejoignent, mais ne sont pas identiques (ou sinon on finit dans la paranoïa clinique).

Je ne savais pas pour les analyses d'urine d'Hawaï; leurs plages, comme celles d'Alaska, sont souillées par de débris en plastique (entre autre issu) du reflux du raz de marée. Ils n'ont pas fini d'en baver....
Dans le cas du nucléaire (comme de celle des études de danger d'ailleurs), les notions de risque et de danger sont similaires, car l'amplitude et surtout l'étendue des conséquences sont bien trop importants pour regarder la probabilité/vulnérabilité de la cible. On ne raisonne ainsi que pour des risques à faibles échelles (interne à l'entreprise).

C'est pas les plastocs qui sont en cause. C'est tout ce qu'ils se sont pris sur la tronche par voie aérienne principalement, et p-e également maintenant aussi par voie maritime. Si l'uranium est dans urine c'est qu'il a été ingéré. Je les vois pas bien boire l'eau de mer ou lécher les déchets plastiques sur les plages.
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Je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Les notions de risque et de danger ne sont pas similaires.

Quant à votre discours sur l'uranium ingéré, il rejoint le discours de paranoïa sur tout ce qui est radioactivité. C'est n'importe quoi. On en bouffe tous les jours des radiations: carbone 14, potassium 40, etc. On en prend un peu plus avec l'IRM.

Vous avez tord de balayer avec le revers de la main la pollution maritime: toute la faune et la flore sont touchés, et donc in fine les hommes. Les conséquences seront dramatiques à moyen terme.
Evaluer :   1  2Note :   -1
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"Les notions de risque et de danger ne sont pas similaires."
ben développe mon gars (et sans tronquer mes propos stp, je précise bien moi que c'est pour tout ce est EDD et qui sort du site, comme dans le cas du nucléaire, que distinguer les deux ne sert à rien, négligeable). c'est ma spécialité professionnelle. mais je suis à l'écoute de tes argumentations qui vont révolutionner cette spécialité...

Pour ce qui est de la paranoia, je te laisse te documenter auprès des spécialistes. Ne pouvant pas t'éclairer honnêtement sur champ là, je t'en donne une bonne source, où ils étayent très fortement leur argumentations et montrent les absurdités de mesures et d'évaluation de certains risques chroniques : http://aipri.blogspot.fr/
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1 - je vous interdis de me tutoyer; on n'a pas garder les cochons ensemble!

2 - vous ne connaissez visiblement rien aux notions de risque/danger. Je ne peux rien pour vous.

3 - Si c'est réellement votre spécialité pro, soit vous simplifiez à l'extrême vos propos, soit vous êtes un incompétent, soit un mytho.... Là non plus je peux rien pour vous.
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ouvre un dictionnaire. tu apprendras quelque chose.
tu bosses encore pour l'industrie nucléaire, tu n'as pas tiré les conclusions comme je l'ai fait. pas vu encore assez de choses j'imagine.
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"1 - je vous interdis de me tutoyer; on n'a pas garder les cochons ensemble!"

Que Votre Grandeur ne se sente point offensée!

-L'internet et le virtuel ont pris des habitudes différentes de la vraie vie et des salons.
-Il y a ici beaucoup de Belges et de Quebequois qui n'ont pas les habitudes hexagonales sur ce qui demeure une pure convention sociale.

PS: l'orthographe est une forme de politesse et de respect à l'écrit.

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C'est une question de politesse la plus élémentaire. Je ne sais pas qui vous a élevé, mais c'est incorrect de tutoyer tout le monde comme ca. Vous comprendre?

Très amusant de se fixer sur l'orthographe (pas le temps de relire - pas que ca à foutre), alors que vous me faites la leçon dans le même temps....
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Politesse est bien piètre excuse pour fuir. Ca sert à rien non plus de faire les gros yeux, même des patrons de grosses boites ont essayé et sur mon domaine de compétence ont pris une bonne débâcle (j'essaie d'y mettre les formes autant que possible, mais quand ils veulent pas comprendre/sont dans le déni le plus total c'est leur mode de pensée qu'il faut affronter frontalement ...).

wikipedia est perfectible à plus d'un niveau, mais la définition du risque qui est présente est pas trop mauvaise cette fois :
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Dans le domaine de la sécurité industrielle, le risque se définit comme l'existence d'une probabilité de voir un danger se concrétiser dans un ou plusieurs scénarios, associée à des conséquences dommageables sur des biens ou des personnes. Le niveau de risque se quantifie alors par la combinaison linéaire des multiplications entre la probabilité d'occurrence de chaque scénario et l'amplitude de la gravité des conséquences du scénario associé.

Cette acception technique du risque est exprimée différemment et généralisée dans une acception managériale plus récente (cf. infra). synonymes de risque: aléa, danger, menace, péril. Selon le domaine concerné, on parle de risque chimique1, de risque biotechnologique, de risque nucléaire, etc..
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(ravi d'avoir pu vous apprendre quelque chose. enfin, si vous changez votre mode de pensée)
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sans vouloir contredire le reste, l'uranium peut être ingéré via la nourriture issue de la pêche... c'est le cycle type, les poissons avalent des trucs radioactifs, et puis les hommes avalent les poissons. (Et nous savons qu'un déchet à la dérive dans un océan finit souvent par faire le tour du monde et peut donc être ingéré par n'importe quel poisson, dans n'importe quel océan, tôt ou tard).
En plus pour ce qui est de l'écologie, il faut prendre en compte toute la filière : extraction du matériau, acheminement, construction et entretien de centrales hyper-sécurisées...... et alors on se rend compte que ce n'est pas si écolo que cela.

D'ailleurs, ces centrales sont en réalité des chauffages géants, leur but est de transformer de l'eau en vapeur pour faire tourner des turbines. La vapeur est ensuite refroidie par un autre circuit d'eau (fermé), lui-même refroidi par un troisième circuit d'eau, qui est ouvert.
Bref, de l'eau est pompée à l'extérieur (ce pourquoi les centrales sont construites au bord des fleuves ou en bord de mer), chauffée pour refroidir les circuits internes, et puis l'eau qui ne s'est pas évaporée par la grande cheminée est tout simplement éjectée...
Donc chaque centrale injecte de l'eau chaude dans les fleuves et les océans. Il a déjà été prouvé que des fleuves dotés d'une centrale nucléaire sont plus chauds en aval qu'en amont de celle-ci....
Il existe des centaines de centrales de par le monde.... celles-ci ont-elles un impact direct sur le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers ? (On a récemment découvert que le niveau monte 60% plus vite qu'escompté... peut-être le nucléaire est-il un facteur oublié qui permet d'expliquer cela).

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Mais c'est exactement le même principe pour les centrales à gaz et à charbon. On chauffe de l'eau pour la transformer en vapeur sous pression pour faire tourner des turbines reliées à un générateur. Et elles sont au combien plus nombreuses que les centrales nucléaires!
Si vous pensez que leurs systèmes de refroidissement contribue au réchauffement climatique, écrivez un article et envoyez le aux membres du GIEC; ils vont bien rigoler!
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pour le charbon ok, mais pour le gaz/fioul va falloir vous renseigner avant de l'ouvrir.
(ouais ça me gave en fin de semaine tous ceux qui l'ouvrent sans connaître)
Dixit wikipédia:

Une centrale thermique est une centrale électrique qui produit de l'électricité à partir d'une source de chaleur. Cette source peut être soit un combustible (tel que du gaz naturel, du fioul, certaines huiles minérales, du charbon, des déchets industriels ou agricoles, des déchets ménagers), soit la fission de noyaux d'uranium 235 ou de plutonium 239.

Centrales avec turbines à vapeur

La source chaude chauffe (directement ou indirectement) de l'eau qui passe de l'état liquide à l'état vapeur, la vapeur ainsi produite est admise dans une turbine à vapeur où sa détente provoque la rotation des roues de la turbine, accouplée à un alternateur qui transforme l'énergie cinétique de la turbine en énergie électrique. À la sortie de la turbine la vapeur est condensée dans un condenseur alimenté par une source froide (eau de mer, eau de rivière,...), elle se retrouve à l'état liquide et ce condensât est renvoyé dans le système d'alimentation en eau pour un nouveau cycle de vaporisation1.

Mais il est vrai qu'il y a aussi des centrales avec turbines à gaz qui utilisent directement la détente des gaz lors de leur combustion.
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Wikipedia est modifiable par n'importe qui et est pleine d'imprécisions du point de vue des spécialistes. J'ai un ami qui est une pointure mondiale d'un sujet, il est l'auteur initial d'un article il y a bien longtemps et depuis son truc a été tellement mal modifié et tellement souvent qu'il a jeté l'éponge. J'ai des collègues qui lorsqu'ils assurent des formations doivent passer pas mal de temps à expliquer *pourquoi* ce qui est écrit dans wikipedia sur le sujet en question est faux.

et ceci dit, à la lecture des deux définitions, c'est juste qu'il y a un amalgame qui est présent dans la première définition (incomplète donc), et que vous sautez à pieds joints dedans, pour assimiler la seconde à la première. fioul et gaz sont en très (très) grande majorité à turbine.
Je confirme ! Car la première fois que mon mari, qui travaille dans la haute tension, m'a parlé d'UNE TGV, je pensais que sa langue avait fourché et qu'il parlait du train. Mais, en fait, il parlait d'une centrale "turbine gaz vapeur". ;-)

POUR LE GIEC IL Y A MIEUX COMME REFERENCE REGARDER CETTE VIDEO/
http://christiangerondeau.com/nouvelles/item/60-rechauffement-climatique-verite-scientifique-ou-nouvelle-apocalypse



CDT
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En effet... A voir absolument !!!
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VOUS PREFEREREZ PEU ETRE CELLE CI:
http://www.youtube.com/watch?v=jvaZz-1JsMI


pOUR INFOS LE GIEC S'EST RALLIER RECEMMENT A LA THEORIE DU RECHAUFFEMENT PAR LE SOLEIL
ICI:
http://h16free.com/2012/12/17/19597-le-giec-admet-a-son-tour-le-role-predominant-du-soleil


CORDIALEMENT
Il est gentil zelectron ou il regarde trop les bisousnours à la télé : envoyer les déchets ultimes vers le soleil. Oh oh oh le père noel et son renne vont pas étre content quand ils vont recevoir la facture du chronopost !!!

"les ingénieurs pourraient construire économiquement et sans faille un système de centrale et qui plus est "démontable en fin de vie" : c'est cela oui. Si c'était faisable, pourquoi s'en être privé jusque là?

Bref l'electronucléaire c'est pourri et ses thuriféraires une bande de c..s sans cervelle comme brillament démontré par monsieur z
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Soit! cet EPR "électronucléaire" de Flamanville est un gouffre pour les raisons (déraisons) que chacun connaît.
La technologie et la (vraie) sécurité* font très mauvais ménage avec les tirages à hue et à dia des intervenants qui veulent d'abord et avant tout remplir les caisses de leurs "bonnes œuvres".
La course à la corruption sera probablement la cause principale d'une catastrophe nucléaire annoncée en dehors de tout autre défaut, car n'en doutez pas, les ingénieurs pourraient construire économiquement et sans faille un système de centrale et qui plus est "démontable en fin de vie" avec les parties "déchets ultimes" prêtes à être expédiées dans le soleil.
*surtout quand les parapluies ne sont ni de la bonne aille, ni placés aux bons endroits et encore moins d'une matière ou d'une forme correcte, entr'autres, sauf le respect qu'on doit aux intervenants qualifiés qui sont souvent foulés du pied. Les batailles d'égo et d'orgueil vont bon train sur ce genre de chantier.
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VOUS PREFEREREZ PEU ETRE CELLE CI: http://www.youtube.com/watch?v=jvaZz-1JsMI pOUR INFOS LE GIEC S'EST RALLIER RECEMMENT A LA THEORIE DU RECHAUFFEMENT PAR LE SOLEIL ICI: http://h16free.com/2012/12/17/19597-le-giec-admet-a-son-tour-le-role-predominant-d  Lire la suite
LUISCYFER - 19/01/2013 à 07:38 GMT
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