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L’article édifiant de Challenges sur les vrais coûts de la sortie de l’euro pour la France !

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Publié le 21 février 2017
1449 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Editoriaux

L’article édifiant… voire… carrément mensonger de Challenges, qui est un magazine qui nous a habitués à une meilleure qualité !

Le problème quand on veut être anti-FN systématiquement, c’est que l’on finit par en devenir totalement stupide, et c’est ce qui transpire dans cet article…

Pire : pour être sûr d’être bien anti-FN comme il se doit, on va aller jusqu’à dire que le gouverneur de la banque de France n’a pas été à la hauteur, qu’il n’a pas fait assez peur, que la sortie de l’euro c’est la fin du monde, et que la Terre cessera de tourner et le soleil de se lever… au moins sur la France !

Tout cela est totalement absurde, imbécile, et, disons-le, relève d’une volonté farouche non pas de faire de l’information mais de la propagande, ce à quoi, encore une fois, Challenges ne nous avait pas habitués.

Reprenons l’essentiel de ce qui est dit par ce magazine.

Le vrai coût de la sortie de l’euro voulue par Marine Le Pen

« Le vrai coût de la sortie de l’euro prônée par Marine Le Pen n’est pas de 30 milliards d’euros, comme avancé prudemment par François Villeroy de Galhau sur France Inter, mais de 103 milliards. »

« Or la surprise vient plutôt de la modestie du calcul du gouverneur. La sortie de l’euro coûterait en réalité beaucoup plus cher à l’économie française, mais la Banque de France a choisi sciemment de ne pas présenter toute l’addition. Alors reprenons-là, en partant des fameux 30 milliards avancés à la radio, et confirmés par un document de la Banque de France. Cette somme correspond à l’écart de taux d’intérêt avec ceux pratiqués en Allemagne (ce que l’on nomme le « spread » dans le jargon économique), avant et après l’euro : ce spread était en moyenne de 1,9 % avant l’euro, et s’établit autour de 0,4 % depuis 1992, avec l’euro ; la différence étant de 1,5 %, et la dette s’établissant à 2 160 milliards d’euros, c’est donc plus de 30 milliards d’euros de charge supplémentaire d’intérêts dont il faudrait s’acquitter. »

« L’effet le plus massif serait lié à une dévaluation, sujet avec lequel la Banque de France se trouve par nature mal à l’aise. Qui imagine un banquier central parler de dévaluation ? Et pourtant, ce serait bien la conséquence immédiate que produirait le retour à une monnaie nationale. De quel niveau serait cette dévaluation ? La livre sterling a perdu 10 % depuis l’annonce du Brexit. Mais la comparaison la plus juste serait plutôt celle de la lire italienne, quand elle a quitté le Système monétaire européen en 1992 : plus de 20 % de chute de la monnaie en huit mois !

Si l’on retient ce chiffre, cela veut dire que la part de la dette française (libellée en euros) détenue par des étrangers gonfle immédiatement de 20 % : soit 260 milliards de plus pour la dette publique (à 60 % dans des mains étrangères) et 90 milliards pour la dette privée, ce qui se traduit par une charge supplémentaire de 13 milliards d’euros. L’économiste en chef de Natixis, Patrick Artus, rajoute quant à lui l’effet sur la dette interbancaire qu’il estime autour de 50 milliards ! Mais la Banque de France ne reprend pas dans ses schémas cet impact majeur.

Par contre, la dévaluation immédiate a un autre effet, considérable à terme, sur la consommation des ménages. Environ un quart de ce qu’ils achètent (1 200 milliards d’euros) est importé, soit au niveau global de la France un montant de 300 milliards d’euros par an. Ce serait donc 60 milliards.

Conclusion, et même en laissant de côté l’hypothèse Artus, la véritable addition de la sortie de l’euro s’établit à 30 milliards d’euros (effet spread), auxquels il faut ajouter 13 milliards (effet dévaluation sur le montant de la dette) et 60 milliards (effet dévaluation sur les ménages). Total: 103 milliards d’euros, au débit du compte du Front national ! »

Bon reprenons la vérité et la réalité parce que l’explosion de l’euro est inéluctable si l’on ne fait pas immédiatement une Europe fédérale totale, et nous n’en prenons pas du tout le chemin, avec une union de transfert.

Quelle sera la réalité ?

1/ Si la France sort de l’euro, il n’y aura plus probablement d’euro pour la simple et bonne raison que nous représentons la deuxième économie de la zone euro et que l’Allemagne ne va pas partager sa monnaie uniquement avec la Grèce et l’Italie !! Soyons sérieux !!

2/ Si l’euro n’existe plus, alors il n’existe plus, et certainement pas uniquement pour calculer la valeur d’obligations émises dans une monnaie qui n’a plus d’existence !!

3/ Il y a ce que l’on appelle évidemment la Lex Monetae, la loi monétaire.

Dans cet article, le Décodex du monde qui est censé donner la bonne parole et donc la source la plus fiable indique que :

« Le chiffre cité par Florian Philippot est proche de la réalité : 97 % de la dette publique française serait émise sous contrat de droit français, contre 3 % sous loi étrangère.

Il correspond à l’estimation faite par l’économiste danois Jens Nordvig, coauteur d’une étude de la banque japonaise Nomura qui s’est penchée début 2012 sur les conséquences d’une dissolution de la zone euro, régulièrement citée par Jacques Sapir. Un chiffre jugé « plausible » par une source du Trésor public dans les colonnes de Libération. »

En savoir plus sur Le Monde 

En clair, 97 % de la dette française est émise en droit français. Par extension, la dette de notre pays est payable et remboursable dans la monnaie ayant cours légal en France !! L’euro aujourd’hui. Hier le franc. Demain, sans doute le nouveau franc !

Il ne faut donc pas confondre notre droit juridique à rembourser notre dette en futurs francs, ce qui est évidemment le cas et le fait que le faire soit apprécié des marchés ! Il est évident qu’ils ne seront pas contents, mais il ne faut pas se leurrer : avec l’euro et sans banque centrale, nous allons tout droit vers la faillite.

4/ La dévaluation par rapport à quoi ?

Encore une fois, si l’euro explose, on dévalue le nouveau par rapport à quoi ? À l’ancien euro ? Mais cela ne veut rien dire, l’euro n’existe plus ! On dévalue par rapport au futur nouveau Mark ? Mais il n’y a aucune honte à cela !!

Autrefois, la monnaie allemande valait plus chère que la monnaie française qui elle-même valait plus que la lire italienne ou la peseta espagnole… Et alors ? Tout allait très bien !!

Il n’y a aucune peur à avoir d’une dévaluation, c’est un phénomène normal d’ajustement des économies par les monnaies. Soyons clairs : mieux vaut une dévaluation qu’une faillite !

La réalité c’est que personne ne peut chiffrer le coût de l’explosion de l’euro !

Pourquoi ? Parce que, encore une fois, on ne maîtrise pas le scénario !! Est-ce que l’euro existe encore ou pas ? Est-ce qu’il explose brutalement ou pas ? Y-a-t-il une panique ou pas ? Fait-on faillite ou pas ? Comment iront les USA ? Bref, l’euro ne marche pas, mais personne ne sait comment faire pour en sortir !

Enfin, si l’on vous parle des coûts de sortie avec toutes les manipulations de rigueur, on s’abstient de vous parler du coût du maintien de l’euro.

Demandez aux Grecs ! Aux Chypriotes ! Aux Italiens, et prochainement à vous, à nous, les Français !!

Tout cela n’est que manipulation, mensonges et propagande !

La vérité mes amis, c’est que nous sommes dans une situation inextricable, qu’il n’y a plus aucune bonne solution et indolore pour s’en sortir, que tout, oui tout sera douloureux. Rester dans l’euro, c’est la certitude d’une lente agonie à la grecque.

Sortir de l’euro, c’est la certitude de grands soubresauts et d’une crise énorme qui ne durera que le temps qu’un nouveau système monétaire ne trouve sa place.

Dans tous les cas, cela fera mal. Cela fera mal parce que nous avons 100 % de dettes, pas de croissance et que nous sommes en faillite virtuelle !

La décision de créer et l’euro était une décision politique.

La décision « d’exploser » l’euro sera aussi une décision politique.

La véritable question que tout le monde occulte n’est pas tant de savoir quels seraient les coûts d’une sortie de l’euro ou de son maintien. La véritable question est de savoir si nous sommes capable de réparer l’euro et de le rendre viable, car si nous en sommes incapables, alors il vaut mieux le quitter avant que lui ne nous quitte.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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On a également tenté par tous les moyens d'effrayer les Britanniques avant le vote du Brexit. Obama est même venu en personne défendre ses congénères socialistes européens et carrément menacer le peuple anglais.

Ils vont faire la même chose pour empêcher à tout prix la victoire d'un parti eurosceptique en France.

Malgré les menaces et les manœuvres le Royaume-Uni a décidé de se dresser pour sa liberté, et pourtant assiste-t-on maintenant à un effondrement de l'économie britannique ?
Comme à chaque fois, Sannat nous explique bien, chiffre à l'appui, la valeur de ce constat mais dans les grandes généralités.
Mais je reste sur ma faim niveau compréhension quand il s'agit de dire comment calculer et en avoir une pleine connaissance.
J' ai bien fait de la comptabilité,mais niveau finance j'ai de grosse lacune pour comprendre tous ces rouages.
Ce que je sais (ou ce que je crois savoir)c'est que la dette française d'après ce que j'ai lu par ailleurs est tout chiffre compris bien au delà de cette dette annonçée de 97 milliards/PIB. Dette interne, dette externe, Avec tous les montants comptabilisés et versés pour le MES et touts les autres machin-choses du FESF etc... et tous les système de garanties auprès de l'UE.
Quand je veux comprendre, c'est une maladie, je veux tout savoir jusque dans les détails, une maladie quoi.


Et pire Sannat nous parle de dettes, mais systématiquement il en oublie les CDS, vous savez ces garanties que les banques se passent les unes autres sans contre partie, une sorte de garantie ou Assurance...sans assurance du tout de pouvoir payer. La corde au coup quoi.
Et si l'on estime le niveau des Swap ou CDS ou CDO, on va chercher dans 100 ou 1000 fois la dette française.
Alors sérieusement,même si chaque pays est plombé non seulement par ses dettes classiques mais aussi par ses dettes en CDS...hors bilan et non comptabilisé, on n'a plus qu'à aller habiter sur mars, ça ne sera pas pire. Ce qui est rassurant, enfin bref un peu seulement, c'est que si chaque pays a réciproquement des dettes les unes envers les autres, tout s'annule, enfin ça c'est le calcul de comptoir, car il restera bien la G& S pour nous dire ce que penser.
Enfin bon je m'égare, mais il va de soi que hors oppression d'un pays sur l'autre, la vrai valeur qui restera après que tout se sera écroulé, c'est la valeur des "biens tangibles" de celui qui a et c'est bien aussi le danger que le QE de la FED ne permette d'acheter le Palais de Versailles, notre richesse avec du Pécu, et nos usines pour en licencier le personnel.
A moins que le marché sous terrain fasse surface (la drogue, cannabis, héroîne), qui par les malfrats élevés au rang de secrétaire adjoint des Maires de France, ne nous donne le ton. On en est pas loin. Sûr que ceux-là sauront gagner l'estime des plus grands escrocs de la Planète, les financiers et banquiers et nous faire plonger définitivement.
j'ai noter que lors des échauffourées de 2005 que la seule ville qui est restée tranquille sans mouvements de rue ni de feu de voitures, c'est Marseille, la ville la plus "héroïnée". Ca a du bon les relations. (dixit quelques parrains reconvertis dans les révélations tout ce qu'il y a d'authentique).
On parle de dette, mais question dette, on peut élargir le problème à tous les niveaux, "dette sociale", "dette culturelle", dette économique évidemment, etc.
La France est descendue dans les catacombes... ou dans les combles d'une énorme catastrophe.
On attend une nouvelle "Jeanne". Forcément quand on croit tout perdu, il surgit toujours une étoile.
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On a hélas qu'une pâle copie, dieu que c'est difficile de vivre en France quand sa famille est française depuis plus longtemps que d'autres, on est servi en dernier, honte à moi d'avoir des idées racistes XD

http://www.fawkes-news.com/2017/02/gilbert-collard-quand-marine-dit-la.html
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On a également tenté par tous les moyens d'effrayer les Britanniques avant le vote du Brexit. Obama est même venu en personne défendre ses congénères socialistes européens et carrément menacer le peuple anglais. Ils vont faire la même chose pour empêch  Lire la suite
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