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Cours Or & Argent

L’imagination est plus importante que le savoir !

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Publié le 28 janvier 2013
1721 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 



Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Ce qui est bien le dimanche lorsque j’écris ces lignes que vous lirez demain le lundi, c’est que le dimanche il y a le journal du dimanche, le JDD pour les intimes.
Et ces derniers temps, le JDD fait assez fort. Entre ses lettres ouvertes à la Depardieu ou les interviews un peu dérangeantes, cela me donne de quoi causer.

Aujourd’hui n’est pas coutume, le JDD est allé chercher un ancien Premier ministre en la personne de Michel Rocard, le père du RMI soit dit en passant, qui vient de sortir à 82 ans un livre avec l’économiste de gauche Pierre Larrouturou intitulé La gauche n’a plus le droit à l’erreur et que je vous promets de lire rapidement afin de vous dire ce que j’en pense.

Le constat dressé par Michel Rocard est effrayant

« Or la France est dans une situation terrifiante. La récession va s’aggraver, donc le chômage va augmenter. Il y a le feu. Regardez où en sont les moteurs de la croissance. La consommation est en panne à cause du chômage, l’investissement aussi puisque les perspectives sont nulles, les exportations sont en berne car l’Europe est en récession et la dépense publique est contrainte par l’objectif de réduire les déficits. »

J’aime bien le mot « terrifiant ». Il fait peur, il fait trembler la ménagère de moins de cinquante ans qui veut absolument croire qu’elle pourra changer d’iPhone tous les ans en bénéficiant d’une retraite à taux plein à 62 ans et en partant en voyage à l’autre bout de la planète dans des avions hypersûrs pour un prix modique.

Ce qui est bien aussi, c’est que ce mot est utilisé par un ancien Premier ministre, et ça, forcément, ça compte plus pour ma femme que tout ce je peux raconter tout seul dans mon coin en marmonnant devant mon ordinateur.

Bon sur le constat dressé par Rocard, je pense que nous serons tous peu ou prou d’accord.

Il n’y a pas de solution miracle, on peut rêver mais le miracle n’aura pas lieu

Hélas Michel Rocard, en tout cas c’est ce qui semble apparaître en filigrane dans ses propositions, pense qu’il existe des solutions. C’est à la fois vrai et faux. Il existe des solutions économiques pour s’en sortir, mais toutes, je dis bien toutes seront particulièrement douloureuses. Donc il n’y a pas de solution facile ou miracle.

Il invoque donc rapidement deux prix Nobel d’économie, « Joseph Stiglitz et Paul Krugman, en sont venus aux hurlements. Ils nous demandent de ne plus appuyer sur ce dernier frein. Il faut expliquer aux marchés financiers qu’en poussant à la récession, ils risquent de ne pas récupérer l’argent qu’ils nous prêtent ».

Là encore, cette remarque est pertinente. Donc résumons les choix – enfin si tant est que l’on puisse appeler cela un choix – qui s’offrent à nous.

Nous pouvons décider de ne pas payer les dettes, de faire un moratoire, un défaut partiel, un allongement de la durée, une renégociation, bref, peu importe le mot utilisé (qui devra être le moins terrifiant possible pour notre ménagère de moins de 50 ans). Si on ne rembourse pas les dettes, on annule l’épargne qui se trouve en face. Adieu veaux, vaches, cochons mais surtout Livrets A et contrats d’assurance vie fonds en euro… Vous êtes ruinés mais la France va mieux. Merci d’avoir participé au Dette-othon.

Nous pouvons décider de faire encore plus de déficits et de dettes, de faire tourner la planche à billets pour stimuler faussement la demande et l’économie. Au bout du chemin, les dettes seront tellement importantes que ce sera l’insolvabilité ou alors l’hyperinflation, ce qui semble être le chemin retenu aussi bien au Royaume-Uni, qu’aux États-Unis ou encore au Japon.

Nous pouvons décider, comme en Europe, de nous serrer la ceinture. De partir dans des plans d’austérité de plus en plus rigoureux. On connaît le résultat puisque nous avons quelques laboratoires d’essais splendides comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal.
Ces trois pays, sans l’aide financière d’autres pays complètement surendettés, auraient déjà fait faillite.

Donc 1re hypothèse : la faillite. 2e hypothèse : l’insolvabilité par l’hyperinflation (politique de relance). 3e hypothèse : l’insolvabilité par la récession, c’est-à-dire par la déflation (politique de rigueur).

Lorsque Michel Rocard nous propose d’en finir avec l’austérité, il nous propose en réalité de refaire une politique de relance et de dépenses. Son idée : soigner le mal par le mal et la dette avec encore plus de dettes. Mais cela n’a pas fonctionné et les plans de relance adoptés en 2008, 2009 et 2010 – qui soit dit en passant nous ont coûté une fortune – n’ont rien relancé du tout. Le moteur de la croissance a tout simplement calé.

Baisser le temps de travail !

Ne criez pas. Ne m’étripez pas (enfin pas encore). Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Rocard… Bon, il est vrai que si vous proposez à ma femme d’avoir encore plus de RTT en étant payée pareil, vous risquez fort de vous attirer immédiatement sa sympathie. Ma femme adore ses RTT, ce que je trouve parfaitement normal lorsqu’il faut s’occuper de toute une maisonnée, d’enfants malades, les traîner en permanence à des rendez-vous médicaux d’ailleurs remboursés à 100 % par la Sécu – ce qui me fait dire que les enfants sont une vraie plaie financière pour la collectivité… d’un autre côté, une fois grands, il sont censés créer de la richesse (je sais, pas tous), et une fois vieux… ils recôutent très cher. Mais c’est un autre débat.

Pour Rocard donc, il faut impérativement baisser le temps de travail.

« La première des urgences, c’est de faire baisser le chômage. Comme nous n’avons pas de croissance économique, la seule façon d’y parvenir est de réduire le temps de travail, c’est ce que Pierre Larrouturou et moi expliquons dans notre livre. Ce sujet est un tabou. Je souhaite que la réflexion s’ouvre à nouveau. En France, les salariés travaillent en moyenne 36,5 heures par semaine, contre moins de 33 heures en Allemagne et moins de 31 aux États-Unis. Il faut y parvenir par la négociation, en réduisant les cotisations sociales des entreprises. Un chômeur embauché, ce sont des allocations économisées et des cotisations qui rentrent dans les caisses publiques. »

Bon, vous aurez bien sûr reconnu l’idée du « comme le gâteau n’est pas assez gros, coupons des tranches plus fines ». Au bout du chemin et à force de réduire les parts, tout le monde finira par avoir faim. Mais il n’en demeure pas moins qu’il faut poser la question de la quantité de travail disponible.

La quantité de travail disponible

Alors je sais, on me dira que non, que les progrès techniques n’ont jamais supprimé d’emploi, que c’est juste la typologie des emplois qui change, on me dira que non, que la mondialisation c’est génial, fantastique et extraordinaire et que ce n’est pas parce que nous fermons nos usines pour les rouvrir en Chine que nous perdons une quantité importante de travail.

Je ne répondrai qu’une seule chose. Quel que soit le pays occidental que vous étudierez, vous constaterez :
1/ Une augmentation du chômage de masse à partir de 1975, qui n’est pas liée aux chocs pétroliers mais aux progrès technologiques qui permettent de faire la même chose sans les ouvriers. Depuis cette date, le chômage monte inexorablement. Ce n’est pas lié à la mondialisation qui ne commence qu’au milieu des années 90.

2/ L’augmentation du chômage structurel partout dans le monde occidental s’accélère à partir du début des années 2000 puisque les délocalisations arrivent en masse.

Alors oui, oui et trois fois OUI, nous avons un problème fondamental de quantité de travail disponible et qui n’est pas prêt de s’arranger à moins de stopper l’idée même de progrès technologique qui a pour but ultime la suppression du travail.

Le problème c’est que nos sociétés comme la science économique sont bâties sur un postulat incontournable qui est la répartition de la richesse via le concept de travail. Alors comment répartir les richesses dans une société qui offrira de moins en moins de quantité de travail ?

Baisser la durée légale ne permet pas de répondre à cette question fondamentale que l’on doit désormais se poser.

Autre remarque. Michel Rocard parle de la durée moyenne de travail en Allemagne (je suis d’accord pour l’Allemagne) et aux États-Unis avec moins de 31 heures par semaine. C’est vrai. C’est vrai mais pour votre premier job, puisqu’en général vous en avez plusieurs. Il s’agit en réalité de temps partiels qui, de plus en plus nombreux, ne permettent plus aux gens de joindre les deux bouts.
La durée moyenne de travail n’a rien à voir avec la durée légale du travail. Si on calculait la même chose pour notre pays, nous aurions des surprises désagréables.

Pour Rocard, « la bataille du temps de travail est une constante absolue de l’histoire ouvrière. Martine Aubry avait imposé les 35 heures contre la CGT, qui, par sa propre histoire, se consacre davantage aux salariés en poste qu’aux chômeurs. La méthode a donné lieu à des complications infernales dans les entreprises. Nous sommes restés sur cette crispation. Puis Sarkozy a sorti son slogan : travailler plus…, sans dire si cela concernerait chaque actif individuellement ou tout le monde ensemble. Je dis qu’il faut travailler plus tous collectivement pour gagner plus collectivement. Ce qui permettra de réduire un peu la durée de chacun ».

Son idée ? Baisser la durée du temps de travail hebdomadaire et l’allonger sur la « vie » de travail avec une retraite à 65 ans. On travaille moins chaque semaine mais plus longtemps. Je ne suis pas sûr que cela soit de nature à améliorer la compétitivité française…

Finalement, comme l’essentiel de notre classe politique, nos dirigeants sont à court d’idées. Ils n’ont plus grand-chose à proposer.

C’est parfaitement compréhensible dans la mesure où ils sont tous prisonniers d’un cadre qu’ils ne veulent pas remettre en cause, ce qu’Albert Einstein avait compris depuis bien longtemps et résumé de la façon suivante :
« Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. »

Notre situation est donc à la fois aussi simple et complexe que ça. Rien de plus et rien de moins.

Charles SANNAT

 

 

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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La solution de Rocard peut marcher à la condition que le nombre de fonctionnaires n'augmente pas.
Explication :
Globalement le secteur privé créé des richesses et le secteur public en détruit. Si la durée du travail baisse, les fonctionnaires travaillent moins et ont donc moins de temps pour détruire des richesses produites par le secteur privé. Du côté du secteur privé la baisse du rythme des réglementations et autres freins à la productivité améliore de plus en plus la compétitivité des entreprises avec pour résultat une embellie économique et des embauches.
Cela ne peut marcher que si le secteur public n'embauche pas pour compenser les heures "perdues".
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"Globalement le secteur privé créé des richesses et le secteur public en détruit."
oui mais
Les fonctions régaliennes de l'Etat créent les conditions de paix civile et de justice permettant aux privés d'investir dans la confiance, de créer des richesses, de faire exécuter les contrats etc...
Les fonctions nouvelles que se sont récemment donnés les fonctionnaires/politiciens consomment de la richesse sans retour.

Comme les fonctionnaires auraient besoin de milliards d'heures pour détricoter les mauvais textes sans en pondre d'autres tout aussi mauvais, il vaut mieux les dévaluer tous d'un coup et repartir sur de nouveaux textes plus simples, moins nombreux et cohérents entre eux.
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Le travail comme l'ont connu nos parents et nos grand parents a disparu, la précarité est devenue la règle pour le privé !
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Une autre erreur serait de croire qu'en augmentant la population ( comme avant avec l'inflation et la croissance ) on résoudrait les problèmes actuelles, nous allons être bientôt plus nombreux en France qu'en Allemagne, mais cela ne nous rendra pas plus compétitifs, les Allemands ont besoin de main-d’œuvre ( extérieures et pas chère ) pour compenser leur faiblesse démographique ( et être plus compétitif ) pour la France le besoin général de personnel est nettement plus faible ( et nous n'avons pas sur-place de personnel à bas coût). ce qui plombe notre compétitivité.
Les politiques menées par l'Europe, telle que le non-financement par la banque centrale des états, l'ouverture des marchés à tous, même et surtout à ceux qui ne jouent pas le jeu ( sur les salaires, le social, la monnaie, les règlements et l'influence écologique ) ont conduit à la baisse constante du rôle de l'Europe dans le monde économique et politique.
« comme le gâteau n’est pas assez gros, coupons des tranches plus fines » après les miettes, la chapelure.
Allonger la « vie » de travail avec une retraite à 65 ans. Ce qui veut dire pour une grande partie des chômeurs de 45 ans, 20 ans de pauvreté et d'exclusion.
La mécanisation, dont la faiblesse est chronique en France, si elle supprime des emplois en crée d'autres, mais les machines ( robots de production ) ne sont pas produites en France, mais en Allemagne et au Japon.
La révolution énergétiques, est un projet intéressant pour l'emploi, mais ses outils ( panneaux solaires et éoliennes) ne sont pas produites en France, mais en Allemagne ou en Chine.
Conclusion AVANT de gaspiller des millions ( ou plus ) pour soutenir la révolution énergétique, par des incitations fiscales ( niches ) il faut réorganiser ( voire créer ) le secteur français de production, c'est pareil pour les robots et les machines-outils.
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...oui mais on a collectivement perdu l'envie de produire. !!
Depuis le temps qu'on entend que le moteur de la machine redémarrerait si la CONSOMMATION était plus importante.

C'est quand même une "solution" plus plaisante à entendre!

Et pour produire des biens, il faut des industries.
Les industries c'est moche, c'est sale. Les ouvriers c'est con et réactionnaire.
Le grand-père en était un et il n'aimait pas ça. Il a tout fait pour que ses descendants n'en soient pas.

En France on est POST-MODERNES ! On veut consommer des biens sans avoir à les produire et sans rien vendre d'autre à ceux qui les produiraient ! On leur ferait juste un virement à l'écran de l'ordi de leurs banques en échange de leur labeur.
Et arrivé à 58ans on partirait tous avec le camping-car à 100.000 pour enfin ne plus rien faire que consommer pendant encore plusieurs décennies.
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Quand on vilipende les entrepreneurs et les "Riches", on obtient le résultat que vous signalez. "l'argent c'est sale", ceux qui le pensent et qui en ont trop, peuvent me contacter, je les débarrasserais de ce problème.
Mais comment faire redémarrer la consommation ?
l'augmentation des salaires directs entraine l'augmentation des cotisations sociales ( salaires indirects ) et pèse sur la productivité. De plus, je ne pense pas que l'augmentation des droits des demandeurs d'emploi soit à l'ordre du jour. On nous prépare plutôt une baisse de ceux-ci, sur les montants et/ou sur la durée. même raisonnement pour les retraités et les familles, pas d'augmentation en vue.
Je vais me répéter, la croissance ne se décrète pas, un gouvernement peut seulement et c'est déjà beaucoup, mettre les conditions à celle-ci, hélas dans la pratique, ils ont souvent un effet inverse par des décisions à court terme.
Par contre si la production des produits dont je parle dans mon commentaire précédent sur le même sujet ( robots, énergie durables, etc... ) nous créerons des emplois, et donc un pouvoir de consommation.
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Si l'argent est sale, alors restons propres avec du troc ;-) lol
100% de rendement, zéro fuite vers les parasites !

Sans TVA ni structures bancaires actuelles on pourrait probablement faire baisser le prix-client de 50%.
Sur tout, aussi bien les maisons neuves que le kilo de carottes.

Le seul service de la dette publique c'est combien? 2500€ par contribuable et par an ?
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Je ne suis pas l'auteur de notre note négative. sans doute celui-ci est allergique à votre humour et à t-il pris votre remarque pour "argent comptant" -) lol.
"l'argent c'est sale" est la synthèse de citations récentes de nos actuels dirigeants, la suite de mon commentaire montre bien que ce n'est pas mon opinion personnel, de même votre citation du troc ( économie parallèle non taxée ) solution très ancienne, puisque la base des premiers échanges commerciaux avec la mention -) lol montre bien que ce n'est pas votre solution. L'argent n'est pas sale seuls ses usages et le désir abusif de possession le sont.
Dans la catégorie économie réalisable, la Publicité et le Marketing semblent être des postes qui pourrait-être réduits très nettement,
et qui sur certains produits dépassent 25% du prix de vente. Si on ajoute les frais de retraitement des Déchets, la Publicité et marketing sont de gros fournisseurs de déchets à recyclage variable. une belle économie non! -) lol
De plus certains producteurs et distributeurs compensent la faible qualité de leurs produits par un matraquage publicitaire lassant., Inutile de me faire un procès d'intention j'ai dis certains ( de très bons produits ou marques qui en ont moins besoin, le font aussi ).
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Il ne faut pas s'occuper des flèches.
On ne va pas non plus se juger soi même à la qualité de ses adversaires.

Si j'écris "le soleil se lève le matin" j'en prends tout un faisceau !

Je crois avoir déjà reçu 3 rouges pour avoir posé une question d'éclaircissement (pas polémique, donc) derrière le message d'un autre.
Je m'étonne d'être encore à plus de 50%. Mais ça ne me fait surtout pas changer d'avis (d'autant que les flèches ne sont jamais argumentées)


Comment fait-on pour se débarasser des morpions-suiveurs qui se sont inscrits pour suivre, n'ont jamais rien posté, et rougissent les messages dès qu'ils sont avertis de leur publication ?
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A Charles SANNAT
Désolé de paraître hors-sujet, mais ce même jour, sur ce même site, Julian Philipps publie son 4ème volet concernant "La confiscation de l'or".
Il déclare : "Je ne connais aucun système de stockage qui soit capable d'empêcher la confiscation de l'or d'un individu par son gouvernement tout en permettant à ses clients de posséder leur or directement, si ce n'est StockBridge Management Alliance Ltd., une structure garantie par Ultimate Gold Trust SA, une société Suisse."
Cher Monsieur SANNAT, pourriez-vous rassurer vos lecteurs français qui comme moi posséderaient des pièces d'or stockées chez Aucoffre.com (dont vous êtes le Directeur des études économiques) en Suisse et en Belgique, en cas de confiscation éventuelle par le gouvernement français.
Les commentateurs et vos lecteurs voudront bien pardonner mon intrusion quelque peu cavalière.
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Ma femme trait sa trentaine de chèvres à la main. Période de lactation : 280 jours environ.
Maintenance technique nulle. Nettoyage du matériel et pollution nulles. Hygiène quasiment irréprochable.
Estimer et savoir rester à la bonne dimension : qualité de vie.
Non, on a pas le dernier I-phone et on s'en fout complètement.
Seule concession à la modernité : internet pour suivre les articles de Charles sannat........................
Bêêêêêê !!!
Evaluer :   12  1Note :   11
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La conclusion nous ramène encore au même point:
La crise de la dette est une crise politique qui trouvera son remède dans une autre politique, menée par d'autres politiciens.

Je conteste aux politiciens d'aujourd'hui le droit de brandir leur "solutions" tant qu'ils n'auront pas... cédé leur places à des têtes qu'on n' a pas vu/entendu depuis 40 ans !
C'est un PREALABLE.

Désolé pour eux, mais quand on a échoué dans de telles proportions et avec une telle ferveur dans l'erreur, on est incapable de trouver soi-même les remèdes, on doit disparaître du paysage.
Et il vaut mieux savoir s'éclipser à temps que d'attendre que soient dressés les échafauds...
Evaluer :   14  1Note :   13
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D'autant plus que nous avons la seconde vague technologique qui se pointe... mais qui est "trop chère", "trop énergivore", "trop tôt", bref trop.
Vous croyez quoi qu'on va juste avoir le dernier téléphone ou télé? Ou voiture?
L'idée même de la voiture que l'on connait, même hybride, etc, c'est dépassé.

Un autre monde est prêt, et il ne pourra se développer qu'a la fin de celui-ci.
En 2000, la SF des années 60/70 était réalité.
La SF, c'est le meilleur bureau de perspective!
Reprenez les derniers ouvrages, la durée entre SF et réalité se raccourcit à chaque fois.

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Enfin si je regarde Bienvenue a Gattaca, Soleil Vert, les Terminator et j'en passe, j'ai plutôt envie de faire trainer encore un peu cette vague.
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Merci bien pour cet article qui permet de toucher à cet aspect ambigu de la mécanisation. Je me permettrai de penser qu'il n'est pas si stupide d'invoquer l'argument des typologies de travail qui changent avec les progrés techniques (il faut bien fabriquer les machines, programmer les programmes, s'occuper de la maintenance, etc...), encore faut-il que les progrés ne soient pas trop rapides pour pouvoir permettre aux travailleurs de s'adapter ! Or les choses n'ont pas tendance à ralentir sur ce point...
De plus vous évoquez également ce problème qui m'a déjà effleuré de notre société qui rémunère en rapport au travail fourni (ce qui rend retrospectivement les reves des années 60 d'une société de loisirs intégrale complètement irréalistes). En pratique on ne fait que couper certaines personnes du processus de consommation des biens et services. Celà dit, je me permets de faire remarquer que meme si l'on ne fait que distribuer des parts plus fines du gateau, on pourrait s'en contenter si l'énergie et les matières premières redevenaient très bon marché. Vous semblez évacuer les chocs pétroliers un peu vite, qui annoncaient la tension entre une consommation d'énergie et matières premières en plein boom et une raréfaction des énergies fossiles et métaux faciles à extraire, qui vont achever de rendre le problème inextricable (ou quasi).

Finalement, au bout de l'article, on comprend bien que le développement technologique représente un défi (peut-etre plus grave à long terme que les délocalisations), mais on n'est pas bien plus avancé... Dans Star Trek, les hommes avaient résolu ca grace à une prise de conscience générale aprés une guerre, comme ca, *pif pouf*, et ils avaient supprimé l'argent. C'est beau, mais on peut trouver ca un cran facile (et puis on sait pas qui nettoie les chiottes par vocation et conviction profonde).
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Dernier commentaire publié pour cet article
Il ne faut pas s'occuper des flèches. On ne va pas non plus se juger soi même à la qualité de ses adversaires. Si j'écris "le soleil se lève le matin" j'en prends tout un faisceau ! Je crois avoir déjà reçu 3 rouges pour avoir posé une question d'éclai  Lire la suite
Rüss65 - 31/01/2013 à 07:53 GMT
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