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2018 a été une année difficile pour de nombreux
produits de base, l'huile, le café et le sucre ayant été les plus touchés. Un
métal cependant est sorti indemne: l'uranium. Le prix au comptant de
l’uranium en décembre a en fait augmenté de plus de 20% depuis le début de
l’année et il a toujours tenu près de 30 dollars la livre - à 28,70 dollars
la livre au 28 décembre.
- Demande en hausse. La capacité mondiale en
énergie nucléaire devrait augmenter de 27% entre 2015 et 2030. Le
consultant nucléaire UxC estime que la demande annuelle en uranium
augmentera de près de 60%, passant de 190 millions de livres U3O8 à 300
millions de livres d'ici 2030.
- Les mines ont fermé. Aux prix actuels,
environ les trois quarts des mines d’uranium ne sont pas rentables.
C'est pourquoi plusieurs grandes mines d'uranium ont récemment fermé.
Les grandes mines comme Ranger en Australie et Rossing en Afrique sont à
court de minerai. À mesure que les teneurs deviennent trop faibles pour
être économiques, ces producteurs de plusieurs millions de livres
(annuelles) vont réduire leur production, voire même la fermer,
augmentant ainsi les prix.
- Pénurie d'approvisionnement. L'approvisionnement
en uranium est en baisse constante depuis 2016. Cette année, le total
des réserves extraites s'élevait à environ 163 millions de livres. En
2017, il était de 154 millions d'euros et en 2018, il était inférieur à
135 millions d'euros. Avec une demande actuelle en U3O8 de 192 millions
de livres, il manque au moins 57 millions de livres.
- Demande non couverte. La demande en uranium
découverte (les besoins des services publics en U3O8 non couverts par
des contrats) devrait augmenter de 54 millions de livres d'ici 2020,
soit un peu moins du tiers de la demande totale cette année-là. Ensuite,
elle continue d'augmenter: 150 millions de livres en 2025 et 179
millions de livres en 2030. Ces 179 millions de livres de demande non
couverte représentent en réalité 16 millions de livres de plus d'U3O8
que la production minière totale prévue pour cette année.
- Plus d'achat sur place. En plus d'une
production minière limitée, associée à une demande accrue d'énergie
nucléaire au fur et à mesure de la construction de nouveaux réacteurs,
on s'attend à une augmentation des achats sur le marché au comptant, qui
est sur le point d'exercer une pression à la hausse sur le prix au
comptant. Cameco a fermé des mines mais s'est toujours engagée à fournir
de l'uranium dans le cadre de ses contrats à long terme avec les
services publics. Avec des prix aussi bas, il est en fait moins cher
pour le producteur canadien d’acheter de l’uranium sur le marché au
comptant que de l’exploiter. Cameco devra acheter de 8 à 10 millions de
livres d'uranium au comptant au cours des prochains mois. Cela
représente environ un quart du marché au comptant. En outre, plusieurs
nouveaux fonds et sociétés de portefeuille d'uranium ont vu le jour au
cours de la dernière année. Voyant un déséquilibre sur le marché, leur
raison d'être est d'acheter de l'uranium sur le marché au comptant, de
le stocker et de le vendre plus tard aux services publics lorsque le
prix montera.
Les perspectives pour le nucléaire et l'uranium devraient
s'améliorer encore. Louis James, de Casey Research, qui a changé de nom et
s'appelle désormais Lobo Tiggre, mais qui dirige Independent Speculator,
considère que l' uranium
est une meilleure spéculation que l'or. Dans une récente
interview vidéo , il a déclaré: «Ce que j'aime le plus à propos de
l'uranium, c'est que peu importe ce que fait l'économie mondiale», ce que
l'on ne peut pas dire de la plupart des produits de base.
En ce qui concerne l'énergie nucléaire, il suffit de
regarder les faits. La Chine compte le plus grand nombre de réacteurs dans le
pipeline, dont 43 en exploitation, 15 en construction et 179 prévus ou
proposés. Il existe dans le monde 453 réacteurs nucléaires en exploitation et
55 nouveaux réacteurs en construction. Le Japon, qui a fermé tous ses
réacteurs après le tremblement de terre / tsunami de 2011, a désormais neuf
réacteurs en ligne, contre trois seulement en 2017.
Pensez à ce que vous aimez à propos du fondateur de
Microsoft, Bill Gates, mais le milliardaire philanthrope est certainement
influent. Dans une lettre de fin d'année détaillant ce qu'il a appris en
2018, Gates écrit que l'un de ses objectifs en 2019 est de persuader les
dirigeants américains de «se lancer dans le jeu» de l'énergie nucléaire
avancée.
«Le nucléaire est idéal pour faire face au changement
climatique, car il s'agit de la seule source d'énergie évolutive, sans
carbone et disponible 24h / 24. Les problèmes des réacteurs actuels, tels que
le risque d'accident, peuvent être résolus grâce à l'innovation », explique
Gates dans
son blog , faisant clairement référence à son entreprise
TerraPower.
Le Bellevue, société basée à Washington espérait
construire un projet pilote en Chine pour tester sa technologie nucléaire à
ondes progressives (qui utilisent l' uranium appauvri comme combustible et
minimiser les déchets), mais le plan a été déraillé
par les nouveaux règlements du ministère de l' Énergie qui
restreindre les partenariats nucléaires entre l'Amérique et la Chine.
L’administration Trump a annoncé son intention de garder
en ligne les centrales au charbon et nucléaires en difficulté pour des
raisons de sécurité nationale. En octobre, le président a promulgué
la loi sur les capacités d'innovation dans le secteur nucléaire
. La loi vise à éliminer les obstacles financiers et technologiques
faisant obstacle à l'innovation nucléaire.
L'administration vient également d'annoncer un investissement
de 115 millions de dollars sur trois ans pour la réouverture d'une usine
d'enrichissement d'uranium dans le sud de l'Ohio. Selon
le Columbus Dispatch , l’usine abriterait 16 centrifugeuses dans l’ancien
projet américain de centrifugation à Piketon.
Les juniors, où le marché baissier de l'uranium des sept
dernières années a décimé les cours des actions, sont le meilleur endroit
pour rechercher des rendements, ce qui signifie des points d'entrée très
attractifs. Et le lieu de prédilection est le bassin d'Athabasca en
Saskatchewan, abritant la juridiction la plus riche en uranium au monde, où
se trouve la plus grande mine d'uranium (McArthur River), avec la mine de
Cameco, Cigar Lake, et quelques découvertes à haute teneur récentes très
remarquables, notamment le site de Patterson de Fission Uranium. Lake South /
Triple R, le gisement Roughrider de Rio Tinto et le gisement Arrow à haute
teneur de NexGen Energy. Skyharbour Resources (TSXV: SYH) est l’une des
meilleures entreprises à avoir amassé une position de terrain importante et
potentielle.
La société basée à Vancouver vient de terminer son
programme de forage d’automne axé sur la zone Maverick de sa propriété Moore,
située à environ 15 km à l’est du projet Wheeler River de Denison Mines.
L'objectif principal du programme de 3 800 m consistait à étudier le
potentiel de minéralisation d'uranium en profondeur dans les roches du socle.
Lors du forage à l'extrémité ouest de la zone Maverick,
SYH a relevé une intersection de 15,2 m contenant 0,56% d'octoxyde de
triuranium (U3O8) - dont 3,11% d'U3O8 sur 1,8 m. Plus important encore,
l'interception - l'une des plus larges à ce jour - s'est produite entre 264,5
et 279,7 m de fond, et la majeure partie de la zone était en dessous de la
discordance dans les roches du socle.
Selon le directeur général de Skyharbour, Jordan Trimble,
l'interception à haute teneur est la preuve que les
roches du sous-sol ont le potentiel d'accueillir davantage de minéralisation
d'uranium à haute teneur, ce qui était l'un des objectifs clés du
programme de forage d'automne.
"Conceptuellement, cela nous donne beaucoup plus de
confiance, il y a probablement beaucoup plus à trouver en profondeur."
Un récent placement privé de 600 000 $ signifie que
Skyharbour est entièrement financée pour sa prochaine phase d’exploration à
Moore.
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