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Cours Or & Argent

La « loi de Gresham » s'applique aussi, et peut-être d'abord, aux banques centrales.

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Publié le 28 juillet 2010
2958 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

 

Dans un article d'août 1998 publié dans le Zagreb Journal of Economics - actuellement disponible sur son site  -, R.A. Mundell, prix Nobel de science économique 1999  (photographie ci-contre), propose une analyse des utilisations de la « loi de Gresham »  (peinture ci-dessous) dans l'histoire de la monnaie et en dénonce les abus.

Il insiste d'abord sur les premières expressions de la loi, puis s'intéresse aux interprétations malencontreuses dont elle a fait l'objet pour en arriver à se poser la question : la bonne monnaie chasse-t-elle la mauvaise ?, négation interrogative de l'énoncé

de la loi.

Il peut expliquer alors que le vrai sens de la loi est que « la monnaie pas chère chasse la chère si elles sont échangées au même prix ».

Suivent une analyse du remplacement de l'or par le crédit ou la monnaie papier et une théorie des « points de marchandises», puis la présentation de faits historiques : la rançon de Richard "Coeur de Lion" au XIIème siècle et le grand « remonnayage » de la fin du XVIIème siècle en Angleterre.

Mundell s'intéresse alors à la loi de Gresham en étalon bimétallique, puis à la question de la monnaie surévaluée et de l'institution du cours légal – de fait forcé - de la monnaie.

Il conclut son article après avoir traité de l'évidence des réserves.


1. Des oublis malencontreux.

On ne peut que regretter que Mundell n'évoque pas ce qu'ont écrit sur le sujet Vilfredo Pareto (1893 ou 1896), Ludwig von Mises (1949) ou encore Murray Rothbard (1962) ; il mentionne certes ce qu'a écrit Friedrich von Hayek en 1967, mais pas ce qu'il a écrit en 1978 dans ce livret oh combien intéressant.(1)
(1) Le paragraphe intitulé "La confusion sur la loi de Gresham" a été traduit en français par Hervé de Quengo.

Certes on ne peut pas toujours citer tous les auteurs pertinents, mais, dans le cas présent, le choix n'est pas très éclectique même s'il est imposant car il se limite à des économistes du « mainstream » et si, le cas échéant, il les critique avec raison.

En effet, rien ne justifie de ne pas rappeler que Pareto écrivait à la fin du XIXème siècle :

 

"Il existe en économie politique une loi qu'Aristophane connaissait, que Gresham a formulé en 1558, et qui veut que la « mauvaise monnaie » chasse la bonne.

Depuis si longtemps qu'elle existe, son « moment historique » devrait bien être passé ; et pourtant elle se vérifie encore chaque jour '" (Pareto, 1893, p.166)

 

Et surtout :

 

"Il faut faire ici une observation que nous aurons lieu de répéter maintes fois, et c'est que les mesures prises pour obtenir un bénéfice en altérant l'équilibre économique ont deux sortes d'effets.

Les premiers de ces effets sont ceux qu'on a directement en vue ; ils consistent dans le transfert de la richesse de certains personnes à certaines autres.

Les seconds, qui accompagnent nécessairement les premiers, consistent en une perte sèche de richesse, dans une destruction de biens économiques.

C'est ce qui explique comment il peut convenir aux gens favorisés par ces mesures, et aux gens qui en souffrent, de conclure un accord moyennant lequel les seconds, en payant une certaine somme, obtiennent que les premiers renoncent à cette source de gain.

Les maux infligés ainsi aux populations rendent parfaitement compréhensible la proposition faite par M. G. de Molinari et par Herbert Spencer de laisser à la libre concurrence le soin du monnayage […]

nous devons observer, car ceci appartient aux théories économiques, que l'on se trompe quand on croit qu'il suffit de citer la loi de Gresham pour réfuter les arguments de M. G. de Molinari et Herbert Spencer.

Ni l'un ni l'autre de ces auteurs n'ignoraient certes cette loi, mais ils savaient aussi qu'elle agit surtout quand la valeur de la monnaie est imposée par le gouvernement.

Un effet contraire a lieu dans le grand commerce international.
On y règles les affaires en traites sur la place qui a la meilleure monnaie, c'est-à-dire sur Londres, et non sur une des places qui ont la plus mauvaise monnaie.
Le grand commerce international a pour monnaie l'or.
C'est donc la meilleure monnaie qui a chassé les mauvaises.'" (Pareto, 1896, § 381, pp.252-4)

 

Ces propos ne méritent-ils pas d'être lus et médités ? Ne faut-il pas savoir que l'arbitraire gouvernemental est à la base de la loi contre nature dénommée « loi de Gresham » ?

Pour sa part, trois quarts de siècle plus tard, Rothbard développe un propos voisin, plus complet, sans référence à Pareto, mais à Mises :

 

"The standard argument against private coinage is that the minting business operates by a mysterious law of its own – Gresham's law – whent 'bad money drives out good' -, in contrast to other areas of competition, where the good product drives out the bad.

But Mises has brilliantly shown that this formulation of Gresham's law is a misinterpretation, and the law is a subdivision of the usual effects of price control by government :
in this case, the government's artificial fixing of an exchange rate between two or more moneys create a shortage of the artificially undervalued money and a surplus of the overvalued money.

Gresham's law is therefore a law of government intervention rather than one of the free market" (Rothbard, 1962, pp.106-7)

 

Soit dit en passant, et au détail important près que le yuan renminbi n'est pas actuellement une monnaie échangeable internationalement comme l'est le dollar des Etats-Unis, le propos de Mises repris par Rothbard est illustré aujourd'hui par la relation actuelle entre le dollar des Etats-Unis et la monnaie de la Chine populaire... (cf. par exemple ce texte)

Bref, en contrepoint de ce qu'a écrit Mundell sur la bonne interprétation de la loi, il convient d'associer les économistes « libéraux » qui s'attachent aux méfaits des mesures gouvernementales, que celles-ci portent sur la « valeur de la monnaie » ou sur les « prix en monnaie des biens ».


2. « Bon » économiste et « mauvais » économiste.

En conclusion de l'article et revenant à Aristophane, le "vrai" père de la loi, Robert Mundell insiste sur la généralité de la loi en avançant que « les mauvais hommes politiques chassent les bons », « la mauvaise théorie chasse la bonne », [...]
« etc. ».

Curieusement, il est muet sur l'économiste. On se serait attendu à ce qu'il y prêtât attention.
Ou bien alors on peut considérer que cela est implicite dans l'« etc. ».
Ou alors n'y aurait-il que des bons économistes ? Ou bien … que des mauvais économistes ?

Une chose est certaine : en 1850, Frédéric Bastiat n'avait pas eu cette réserve. Il n'avait pas hésité à écrire, « préparant le terrain » si l'on peut dire :

 

« Entre un mauvais et un bon économiste, voici toute la différence :
l'un s'en tient à l'effet visible ; l'autre tient compte et de l'effet qu'on voit et de ceux qu'il faut prévoir.

Mais cette différence est énorme car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa.

D'où il suit que le mauvais économiste poursuit un petit bien actuel qui sera suivi d'un grand mal à venir, tandis que le vrai économiste poursuit un grand bien à venir, au risque d'un petit mal actuel »

 

Je complèterai ce qu'a écrit Bastiat en adoptant la position extrême qui consiste à dire qu'en matière de monnaie, l'un, le « mauvais », s'en tient à la quantité de monnaie – malgré les problèmes de mesure comptable qu'il sait et qu'on sait... - et l'autre, le « bon », prend en considération la cause de la monnaie qu'est la réduction du coût de l'action de l'échange.

Tant pis pour les monétaristes libéraux, tant pis pour Milton Friedman et ses amis de l'Ecole de Chicago !

Le « bon » a la capacité de procéder ainsi car il prend comme élément d'analyse l'action humaine alors que l'autre ne s'intéresse qu'aux résultats des actions humaines – cela dans le meilleur des cas ; dans le pire, il ne donne même pas droit de cité dans son analyse à l'être humain -.

De fait, le « mauvais » ne connaît pas la cause de l'existence de la monnaie ou la met de côté pour parvenir à démontrer ce qu'il veut démontrer.

Il s'ensuit des antinomies dont il se moque et qui ne peuvent qu'être condamnées.

Un premier exemple : le coût de l'échange.
De deux choses l'une : pourquoi la monnaie existe-t-elle s'il n'y a pas de coût d'échange ? A cause des fonctions qu'il lui prête et qu'il parachute en cours de raisonnement – moyen de paiement, unité de compte, réserve de valeur - ? Mais ces fonctions ne sont jamais que des aspects de la réduction du coût de l'échange justifiant l'existence de la monnaie !

Ou bien il convient que la monnaie a réduit le coût de l'échange à zéro et qu'il revient au même de dire qu'il n'y a pas de coût de l'échange ou que le coût de l'échange est nul. Tout cela est pour le moins tiré par les cheveux et donc très critiquable.

Il est vrai qu'il fait aussi des raisonnements économiques où la monnaie n'intervient pas et cherche à les vérifier empiriquement – alors qu'en pratique la monnaie existe... -.

Autre exemple : le prix en monnaie d'un bien.
De deux choses l'une : le prix en monnaie d'un bien a été fixé par l'échange ou bien il l'a été par décret.
Dans un cas, il correspond à une quantité de monnaie échangée, voire échangeable.
dans l'autre, il ne correspond à rien de précis au départ et ne peut que donner lieu à un marché noir... (considération qu'on laisse de côté en général).

Le « bon » économiste articule l'économie politique et ses raisonnements économiques aux actions des êtres humains et à leurs conséquences étant donné le cadre des règles de droit où se trouvent ceux-ci, et non pas à quelques analogies avec d'autres sciences.

« Cette différence est énorme » car, à l'occasion des conseils que les hommes de l'Etat leur demandent, non seulement les économistes en question, les "mauvais", font abstraction du processus d'innovation qu'est le processus de réduction de coût, mais encore ils ne peuvent que donner à ceux qui les stipendient la prétention de gérer la quantité de monnaie comme ils le désirent.

En vérité, tout se passe comme s'ils tendaient à anéantir la réduction de coût et, sans le savoir, ils nourrissent la course poursuite historique, mais mal connue, et infernale entre la réglementation et l'innovation dans le domaine monétaire.

La loi de l'économie.

Soit dit en passant, si l'économie politique est en définitive la reine des sciences, n'en déplaise aux historicistes et autres scientistes de tout bord qui en arrivent à lui refuser le statut de science, c'est que son fond a, entre autres, comme élément, l'étude de la loi de l'économie.

Mundell souligne le point dans la conclusion de son article en ces termes :

 

"It is, perhaps, fitting to close on an extension of Gresham's Law to the theory of money itself.
The motivating force underlying Gresham's Law is economy:
we settle a debt or transaction with the cheapest means of payment.
But that is what money is!"

 

La monnaie, à elle toute seule, est une illustration de la loi de l'économie, elle réduit le coût de l'échange.

Et cette loi de l'économie, peu mystérieuse pour le bon économiste, est riche d'applications autres qui méritent d'être brièvement relevées.

Appliquée à l'action de la nature, elle a, en particulier, inspiré les développements des sciences physiques au XVIIIème siècle avec les succès qu'on sait, à savoir la mécanique classique.

Aujourd'hui encore, sous le nom de « principe de moindre action », elle interroge apparemment jusqu'aux physiciens de la mécanique quantique pour qui on ne peut pas exclure que le « principe de moindre action » soit au coeur de … la nature (cf. Omnès, R. (1994), Philosophie de la science contemporaine, Gallimard (coll. Folio)), point que ne relève pas certain commentateur.


3. Les banquiers centraux.

Muet sur les économistes, Mundell l'est a fortiori sur les banquiers centraux.

En relation avec la monnaie, on se serait pourtant attendu à ce qu'il leur prêtât davantage attention qu'aux économistes.
Mais là encore, on peut considérer que cela est implicite dans l'« etc. ».
Ou alors n'y aurait-il que des bons banquiers centraux ? Ou bien … que des mauvais banquiers centraux ?

Une chose est certaine : en 1850, Frédéric Bastiat était lui aussi muet sur les banquiers centraux ; et pour cause : la mode des banques centrales n'avait pas encore envahi la planète des hommes de l'Etat, il n'y avait que quelques précurseurs au nombre desquels la Banque d'Angleterre.

Il n'empêche que les banquiers centraux actuels devraient être conscients de l'économie dont ils relèvent et des dangers à quoi ils sont exposés et exposent (certains ont eu le courage de le faire dans le passé, par exemple, Per Jacobsson en 1979 ou William Poole en 1998...).

Ils n'ont jamais apporté quoi que ce soit à l'innovation monétaire, mais beaucoup à l'annihilation des conséquences de celle-ci.

Familiers de la loi de Gresham, ils devraient prendre en considération que, « bons », ils ne peuvent rien contre la situation que leur font les « mauvais », dans le cadre étatique où ils se trouvent.

La gestion par leurs soins de la quantité de monnaie comme la fonction de prêteur en dernier ressort sont des illusions dont ils se convainquent peut-être encore, mais c'en est fait vraisemblablement de celle de la supervision bancaire depuis les événements de ces dernières années même si aux Etats-Unis, une loi vient d'être votée dans ce sens.

Elles sont surtout des illusions coûteuses qu'ils infligent depuis qu'ils existent aux gens peu au fait des questions monétaires, des gens en nombre immense au début du XXème siècle, et encore en nombre très élevé en ce début de XXIème siècle .
En effet, ce furent, hier, des inflations nationales ou mondiale, ce sont, aujourd'hui, des crises « financières » à répétition , des faillites potentielles qui ne sauraient cacher les pertes supportées dès à présent par vous et moi.

Bref, c'en est vraiment assez de leurs actions pernicieuses.

A chacun de ces banquiers centraux de préconiser l'abolition du privilège de monopole que leur ont accordé récemment - à l'échelle de l'histoire – les législateurs nationaux en matière de monnaie, à chacun d'eux d'avoir en contrepartie le droit de refuser l'achat de dettes de l'Etat, de mettre ainsi fin au cartel qu'ils forment avec leurs homologues et de mener une action libre et responsable de banquier « lambda », concurrentiel, dans un cadre de vrai droit, pour passer pour de « bons » banquiers et pour chasser les « mauvais » banquiers centraux étant donné que, répétons-le:

 

« la loi de Gresham est par conséquent une loi de l'intervention gouvernementale plutôt qu'une loi du marché libre ».
Ma traduction de :
« Gresham's law is therefore a law of government intervention rather than one of the free market »

 

Tout le monde ne pourra qu'en bénéficier.

A l'inverse, la réforme en route de la banque centrale des Etats-Unis, la « Federal Reserve », à savoir :

 

« 7. Federal Reserve

The Federal Reserve will have a broadened supervisory scope and be subject to the most transparency in its 96-year history after negotiators rejected threats to its political autonomy and bank-oversight powers.

Chairman Ben S. Bernanke will have a seat on a newly created Financial Stability Oversight Council. That board will deputize the Fed to set tougher standards for disclosure, capital and liquidity.

The rules will apply to banks as well as non-bank financial companies, such as insurers, that pose risks to the financial system.
Earlier drafts of Senate legislation would have curtailed the Fed’s bank supervision.

Lawmakers approved an amendment by senators Kay Bailey Hutchison, a Texas Republican, and Amy Klobuchar, a Minnesota Democrat, maintaining the powers.
That avoided a clash with House members over the issue.

Under the bill, the Fed will keep supervising larger banks including Bank of America and Goldman Sachs and smaller firms such as Central Virginia Bankshares Inc., with assets of $471 million.

U.S. central bankers face a one-time audit of emergency loans and other actions taken to combat the financial crisis since 2007.

Under another change, the central bank, after a two- year delay, will have to identify firms that borrow through its discount window and participate in the Fed’s purchases or sales of assets, such as mortgage-backed securities.

Senators and House members voted down a tougher audit measure, which would have removed the Fed’s 1978 shield from examinations of interest-rate decisions.
That plan, previously approved by the House, was opposed by Bernanke and other Fed officials, who said it risked politicizing monetary policy.

Fed governance will also change.
Commercial banks will be ineligible to participate in selecting all 12 regional Fed chiefs, leaving the task to non-bankers chosen by lenders and the Fed’s Board of Governors.

One of the seven Fed governors will be a second vice chairman in charge of supervision.
Conferees rejected a Senate plan to make the New York Fed president a political appointee. -

 

cette nouvelle réforme n'y changera rien, bien au contraire, car elle s'inscrit dans la droite ligne de la "loi de Gresham"..

 

Georges Lane

Principes de science économique

  

 

Georges Lane enseigne l’économie à l’Université de Paris-Dauphine. Il a collaboré avec Jacques Rueff, est un membre du séminaire J. B. Say que dirige Pascal Salin, et figure parmi les très rares intellectuels libéraux authentiques en France.

 

Publié avec l’aimable autorisation de Georges Lane. Tous droits réservés par l’auteur

 

 

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