La folie keynésienne touche
finalement à sa fin.
Depuis 1999, le monde financier
a été dominé par la folie keynésienne, chose qui s’est encore renforcée
depuis 2008. Collectivement, les banques centrales ont diminué les taux
d’intérêts plus de 500 fois et imprimé plus de 12 trillions de dollars afin
de faire face à une période de déflation de 9 à 12 mois.
Cette folie a atteint son
apogée aux Etats-Unis en 2012 avec l’annonce par la Fed de ses programmes QE
3 et QE 4. A l’échelle globale, en revanche, la folie keynésienne a atteint
son point culminant en avril 2013, alors que la banque du Japon annonçait son
programme de QE d’1,4 trillion de dollars. Pour donner de la perspective à
tout cela, ce seul programme représentait 28% du PIB du Japon.
Les résultats parlent
d’eux-mêmes. Le Japon a enregistré une reprise monétaire pendant deux
trimestres avant que son système ne s’effondre. Les dépenses des ménages ont
perdu 6% en un an au mois de juillet 2014. L’économie japonaise s’est
rétractée à un taux annualisé de près de 7% au cours du deuxième trimestre de
2014.
Et le reste du monde ne s’en
tire pas beaucoup mieux. Nous enregistrons actuellement la plus faible
reprise enregistrée depuis la Grande dépression. Selon les propos de la Fed
elle-même, le taux de chômage n’a baissé que de 0,13% grâce à ses propres
politiques. Et les conséquences négatives en ont été terribles : avec
des taux d’intérêts à 0%, ceux qui dépendent des revenus d’intérêts
(retraités et autres) se sont retrouvés en difficulté, alors que les élites
ont pu gonfler leur patrimoine.
En clair, les politiques
keynésiennes des banques centrales :
1) ne sont pas
parvenues à générer une croissance économique stable,
2) ont accentué
l’écart entre les riches et les pauvres et concentré les actifs entre les
mains d’une poignée d’individus,
3) ont gaspillé
plusieurs trillions de dollars de capital.
Puisque la Fed dit vouloir
mettre fin à ses politiques de QE au mois d’octobre, la folie keynésienne
pourrait toucher à sa fin… du moins pour le moment. Avec cette déclaration de
la Fed et la décision de la BCE d’adopter des taux d’intérêts négatifs, le
dollar grimpe désormais depuis neuf semaines.
Historiquement, un dollar fort
a toujours été négatif pour les actions. C’est pourquoi la bulle sur le
marché des actions prend des airs de plus en plus instables :
Bouclez vos ceintures.
Ca va secouer.
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