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La méthode économique.

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Publié le 08 novembre 2017
640 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

Il est ordinaire de lire des économistes qui critiquent les théories d'autres économistes à cause de l'absence d'hypothèses (...axiomes ou postulats, peu importe) qu'ils y jugent nécessaires ou d'hypothèses non définies qui ont été adoptées (de Ricardo à Coase, en passant, par exemple, par Hicks ou Robinson...).

1. Les mauvaises précautions.

Croyant se prémunir de l'erreur, des économistes appliquent des théorèmes mathématiques à ce qu'ils veulent expliquer comme si ces théorèmes ne cachaient pas les mêmes biais pour ne pas parler de ceux de l'application elle-même.

A défaut, les mêmes ou d'autres appliquent une autre science et en transposent des éléments.

Ce sont, par exemple, l'emploi des forces ou les rapports de forces transposés de la mécanique à l'économie politique...

2. Les extrêmes.

Aux extrêmes de la démarche, il y a,

- d'un côté, l'action économique de vous et moi (possession de propriétés, production, distribution, consommation, investissement, épargne, etc. ...) prêtée aux économistes dits "autrichiens" par les marxistes et,

- de l'autre, les résultats de l'économie mondiale, du monde économique, construits par des statisticiens.

Chacun comprend sans difficulté ce que sont les actions économiques qu'il  peut mener pour des raisons juridiques, techniques ou économiques.

Il en est différemment des résultats du monde économique qui reposent sur

des chiffres, des statistiques discutables, établis par des gens selon des méthodes inconnues du grand public ...

Grandes différences d'ailleurs entre les deux extrêmes:

- vous et moi avons la capacité de pensée, non pas le monde en question qui n'est jamais qu'une construction de notre esprit,

- vous et moi échangeons des marchandises entre nous étant donné la pensée de chacun, pas le monde en question qui est fermé et ne saurait avoir des échanges avec un monde extérieur ...

3. Les méfaits du meden agan.

Etant donné ces difficultés dont ils ont conscience, nos économistes majoritaires préfèrent le plus souvent à ces extrêmes:

- les relations que vous et moi avons choisi de former entre nous, du type association, société, ... nation (cf. ce billet de 1989)

- la division du monde économique en pays, nations, états étant donné les règles juridiques tacites des entités en question construites par ceux qui en parlent.

Selon Ludwig von Mises :

"Society is the product of thought and will.

It does not exist outside thought and will.

Its being lies within man, not in the outer world.

It is projected from within outwards" (Mises, 1969, p.291)

Il en est de même d'un pays ou d'une nation.

Il en est différemment de l'état dont les hommes se sont donnés le privilège de la spoliation.

4. La confusion.

Mais nos économistes ne s'arrêtent pas là.

La démarche les amène

- à rapprocher les ensembles de gens et les ensembles de pays, nations (de la société des nations à l'organisation des nations unies au XXème siècle), états,

- à identifier les ensembles et

- à faire comme si le pays (respectivement la nation ou l'état) pensait et échangeait des marchandises avec d'autres pays (resp. nations ou états).

a. L’économie internationale.

Exemplaire est la démarche adoptée depuis David Ricardo en matière d'économie internationale, véritable "bande dessinée" où il est autant question de pays que de nations et où vous et moi n'existons pas...

Le seul intérêt de la démarche est, finalement, de faire sauter aux yeux que Ricardo dénommait "valeur" la quantité de travail des gens (interdits, par hypothèse de la théorie, de changer de pays ou nation).

Aujourd'hui, remarquons-le en passant, la quantité de travail n'est plus envisagée comme un type de valeur (cf. ce billet de décembre 2015)!

b. Les avantages comparatifs.

Qu'à cela ne tienne, les statisticiens se font forts de vérifier ce qu'ils dénomment, avec des hypothèses économiques plus élaborées, la théorie en question, à savoir, alternativement, la "théorie des coûts comparatifs" ou la "théorie des avantages comparatifs" (cf. wikipedia en français ou en anglais).

 

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Georges Lane enseigne l’économie à l’Université de Paris-Dauphine. Il a collaboré avec Jacques Rueff, est un membre du séminaire J. B. Say que dirige Pascal Salin, et figure parmi les très rares intellectuels libéraux authentiques en France. Publié avec l’aimable autorisation de Georges Lane. Tous droits réservés par l’auteur
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