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Le marché de l’immobilier de Londres est au bord de l’effondrement

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Publié le 20 juillet 2016
1198 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Mais Brexit n’est pas le seul responsable.

Au centre-ville de Londres – les trente codes postaux situés le plus au centre de la ville, et l’un des marchés immobiliers les plus ridiculement sur-gonflés du monde – ceux qui cherchent à vendre n’hésitent plus à réduire leur prix de vente pour se débarrasser de leur propriété. Mais ce n’est pas suffisant.

Au cours des douze jours qui ont suivi le vote de Brexit, les réductions apportées aux prix demandés ont grimpé de 163%, selon le Financial Times. Et pourtant, les ventes ont plongé de 18% sur la même période. Les ventes avaient déjà baissé avant le référendum, et sont désormais 43% inférieures à ce qu’elles étaient à la même période l’année dernière.

La faute de Brexit ?

Oui. En quelque sorte. Mais les prix des propriétés, en termes de livres par pied carré, ont atteint un record au deuxième trimestre de 2014, comme le montrent les chiffres publiés par le fournisseur de données LonRes. Depuis cette date, le marché de l’immobilier du centre de Londres a laissé s’échapper de l’air chaud. Au premier trimestre de 2016, les prix des propriétés de plus de 5 millions de dollars avaient perdu 8% depuis leur niveau record de 2014, et les prix des propriétés de 2 à 5 millions de livres avaient perdu 10%.

En décembre 2015, nous parlions déjà de l’effondrement du marché des appartements de luxe de Londres, que soulignait le rapport publié par LonRes pour le troisième trimestre de l’année. Il pointait du doigt ceux qui étaient autrefois fortunés mais n’avaient désormais plus autant à dépenser. Lisez ceci : It Gets Ugly in the Toniest Parts of London.

Un peu plus tard, dans son rapport publié au printemps, LonRes a qualifié le marché de Londres de « ardu ».

Tout n’est donc pas question que de Brexit et du nouveau droit de timbre – en 2014, une modification du droit de timbre a rendu plus coûteux l’achat de propriétés haut de gamme ; et en avril de cette année, une nouvelle taxe a été imposée sur les achats de résidences secondaires. Une troisième raison vient s’ajouter à cela, qui nous vient tout droit des entrailles de l’économie britannique. LonRes :

Une troisième raison apparaît aujourd’hui, qui ne peut plus être dissimulée par le chancelier. Il s’agit de la balance des paiements, qui était de 5,2% l’année dernière – le plus gros déficit annuel depuis que cette donnée a commencé à être relevée, en 1948.

Si des mesures ne sont pas prises incessamment sous peu, alors la légère déflation de la bulle sur l’immobilier de Londres ne sera rien en comparaison au déficit existant de 32,7 milliards de livres.

Le marché de l’immobilier de Londres a évidemment ralenti, ce qui impacte les prix. Personne ne niera qu’il avait besoin de laisser s’échapper un peu d’air. Je suis d’avis que ce ralentissement se prolongera encore quelques temps.

Et pas seulement à Londres.

La semaine dernière, l’Institution royale des arpenteurs agréés a propagé la morosité avec la publication de son rapport sur le marché résidentiel britannique. Le rapport, conduit après le référendum, comme l’explique le Telegraph, « montre que le nombre de personnes qui souhaitent acheter est au plus bas depuis la mi-2008 ».

Lucian Cook, directeur de recherche résidentielle chez Savills, a expliqué ceci au Telegraph :

« Les chiffres de ce mois-ci suggèrent un impact à l’échelle du pays tout entier, ce à quoi nous devions nous attendre. En revanche, les résultats des mois précédents indiquent qu’un ralentissement était attendu à Londres depuis un certain temps. Il semblerait que le Brexit en ait été l’élément déclencheur. »

Tous les espoirs reposent de nouveau sur les étrangers et leur argent, qui sont en mesure de soutenir la bulle sur l’immobilier avant qu’elle n’éclate. Mais cette fois-ci, la situation est différente, parce que ces étrangers ne sont pas les Russes et les Chinois, mais des gens dont les investissements et les revenus sont liés au dollar. Au cours de ces douze derniers mois, la livre a perdu 14% de sa valeur contre le dollar, dont une grosse portion de ce pourcentage depuis le vote de Brexit, ce qui offre un rabais supplémentaire à ces gens sur l’immobilier britannique.

Le Financial Times a mis en avant les espoirs de l’industrie, et cité Anthony Payne, directeur général de LonRes :

« Nous avons déjà pu entendre qu’un certain nombre de ressortissants du Proche-Orient ont intégré le marché. Un grand nombre d’entre eux convertissent depuis des dollars, et avec le rabais qu’ils tirent déjà de la baisse des prix, leur économie est substantielle. Certains s’inquiètent de Brexit – d’autres le perçoivent comme une opportunité. »

Londres n’est pas le seul marché de l’immobilier à être grossièrement sur-gonflé et sur lequel les prix, autrefois alimentés par le capital étranger, commencent à déraper. Aujourd’hui, l’industrie espère voir arriver plus encore de capital étranger, alors même que les Chinois, qui sont de loin le plus gros groupe d’investisseurs sur le marché américain, commencent à déchanter. Lisez ceci : Is this What Hit Housing in San Francisco, Manhattan, and Miami? Suddenly, Foreign Investors Pull Back



Last week, the Royal Institution of Chartered Surveyors was spreading gloom with its residential market survey of the UK, conducted after the Brexit vote, that found, as the Telegraph put it, “The number of people wanting to buy a house has fallen to the lowest level since mid-2008 amid post-referendum uncertainty.”

Lucian Cook, head of residential research at Savills, told the Telegraph:

“The current month’s figures suggest countrywide impact on sentiment which is to be expected. However previous months’ results would indicate that a slowdown in London has been on the cards for some time. It looks like the Brexit vote may be the trigger for this to materialize.”

Now all hopes are once again centered on foreigners and their money to bail out the housing bubble before it completely implodes. But this time, it’s different, as they say at the worst possible moment: it’s not the Russians or the Chinese, but people whose investments and incomes are in currencies linked to the US dollar. Over the last 12 months, the pound has lost about 14% against the dollar, most of it since the Brexit vote, which would give these folks an additional discount on UK real estate.

The Financial Times expressed those industry hopes, and its new saviors, citing Anthony Payne, managing director at LonRes:

“We have heard that quite a number of Middle Eastern buyers have been coming back into the market. A lot of them are converting from dollars, and together with any discount they get [plunging prices], the saving in the actual price is quite substantial,” said Mr. Payne. “Some people are concerned by Brexit – others see it as an opportunity.”

London isn’t the only ludicrously overpriced housing market, where prices, once helped along by foreign money, are skidding. And now the industry is hoping for more foreign money to wash ashore, just when the Chinese, by far the largest group of investors in the US housing market, are getting cold feet. Read…  Is this What Hit Housing in San Francisco, Manhattan, and Miami? Suddenly, Foreign Investors Pull Back



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