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LETTRE A FRANCE

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Chroniques en liberté
Publié le 21 juin 2017
1184 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
( 5 votes, 4,2/5 ) , 2 commentaires
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Rubrique : Editoriaux
"Vous ne résoudrez aucun problème avec ceux qui les ont créés". Encore une fois, et alors que l'histoire se joue à nouveau à l'échelle mondiale sans nous, les grévistes vont régulièrement dans la rue pour rejeter toutes propositions de réforme (agriculture, Etat, Université) alors même que ces prétendues réformes ne sont que de modestes rafistolages par rapport à l’ampleur du problème à traiter dans ce pays. Aujourd’hui, ce sont les étudiants, entre deux périodes de vacances, qui paralysent des universités en France pour s’opposer à une pseudo-mesure de libéralisation du marché du travail. C’est comme si on avait recours à l’homéopathie pour soigner le cancer La grande hypocrisie du mouvement social en France Pour la plupart, ceux qui foulent le bitume en brandissant les pancartes ne savent pas précisément pourquoi ils défilent. Ils obéissent sans se poser de question à des consignes syndicales. Et les méthodes syndicales ne s’embarrassent de scrupules et de respect de la liberté individuelle : on vote à main levée, on décrète l’action et gare à ceux qui ne suivent pas cet élan révolutionnaire… Pourtant, partout où les syndicats ont exercé le pouvoir, où ils ont bénéficié du monopole de la décision, ils ont apporté ruine et désolation. En France, ce sont les syndicats qui dictent au gouvernement ce qu'il doit faire. Dans le cas présent, et malgré qu’il dispose d’une confortable majorité, le gouvernement Raffarin n'a pas encore agit. Alors les syndicats prennent les devants : veto social et grève préventive. Ces allusions à l'actualité internationale sont d'autant plus tragiques que c'est notre immobilisme - sous couvert de pacifisme – qui nous a conduit à devenir spectateur d'une évolution internationale qui se fera sans nous. Sur le plan intérieur, à défaut de mouvements politiques clairs, on récolte les mouvements sociaux chroniques. C’est-à-dire l’immobilisme qui ruine la France à petit feu depuis plus de 20 ans. Le pays coule en dévorant allègrement son capital et on défend nos avantages acquis sous l'alibi de la solidarité. Cette invocation à la solidarité devient monstrueuse : le pays n'investit plus et on laisse une ardoise insupportable à nos enfants. Ceux qui l'ont compris - et qui n'ont pas l'intention de se faire tondre - sont déjà partis. Ce sont les « exilés économiques » qui laissent la place aux « immigrants sociaux ». En attendant, nous retardons non seulement des réformes essentielles, mais nous faisons passer des lois qui aggravent encore plus les systèmes que nous prétendons défendre. Ceux qui appellent à manifester sont des incendiaires dangereux : ils se braquent pour que rien ne change. Ils prétendent ainsi défendre les retraites des français mais veulent maintenir le système qui va précisément ruiner non seulement les retraités mais aussi les salariés. Sur le Titanic, les hommes ont eu le courage et la noblesse de laisser femmes et enfants dans les canots de sauvetage. En France, notre système coule mais pas question de sauver ceux qui pourraient l'être sous le prétexte mensonger que l'on ne pourrait sauver tout le monde. On refuse à ce point les inégalités qu'il faut asphyxier tout le monde. Epargner des survivants serait une atteinte au sacro-saint principe de la solidarité. Terrorisme international et terrorisme intérieur : les deux faces d’un même ennemi de la démocratie Les U.S.A. ont déclenché un combat, qu’ils mèneront jusqu’à son terme, contre le terrorisme international, dont ils ont été victimes le 11 septembre. Avec les attentats de Londres, l’Europe a été rattrapé. Dans ce combat, il est vital de ne pas se tromper d’ennemis. La France est victime aujourd’hui d’un terrorisme intérieur qui éclate au grand jour avec les grèves quasi insurrectionnelles qui paralysent le pays et détruisent son économie. Ceux qui veulent sauver le service public accélèrent en fait sa faillite et ceux qui prétendent sauver les retraites précipitent sa ruine. Les meneurs le savent. Il y a donc une entreprise consciente de destruction des bases économiques de notre société démocratique. Il est devenu dangereux de fermer les yeux sur cette réalité qui est bien une forme larvée de terrorisme. Quand des assemblées sauvages réunies par des agitateurs syndicalistes nient l’autorité de décisions prises par les conseils légitimes des universités ; quand les écoles sont fermées, que les parents et les instituteurs s’organisent en réunion pour parler de la politique ; quand des ministres soumettent leurs projets de réformes à des syndicats, courant après leur approbation sous la pression de la vox populi, au mépris du fonctionnement normal des institutions (autant supprimer l’assemblée nationale !) ; quand enfin A.T.T.A.C. et tous les sympathisants d’extrême-gauche, à l’aide des fonds publics, préparent des contre sommets dans lesquels ils invitent des leaders islamiques plus que suspects, nous sommes clairement en état d’effondrement de toutes les valeurs qui ont fondées la république, et grâce auxquelles l’économie a pu tellement prospérer depuis plus de deux siècles (du moins dans les pays libres justement et uniquement pour cette raison). Pourquoi tous ces manifestants, qui ont l’intention de polluer les grandes conférences internationales qui réunissent pourtant, et depuis des décennies, des dirigeants démocratiquement élus, ne vont-ils pas manifesté à l’occasion des réunions de l’O.P.E.P (O.P.E.C.) ? Il y aurait de nombreuses raisons qui pourraient mobiliser les consciences sincères. D’une part, les pays membres de l’O.P.E.P. constituent un cartel d’Etat : Or ceci est rigoureusement interdit aux entreprises car c’est en totale contradiction avec les lois de la concurrence. D’autre part, ces réunions réunissent des rois, des dictateurs et autres magnats du pétrole qui n’ont jamais de compte à rendre à leur peuple, aux yeux de tous et sans aucune réaction de la part des donneurs de leçon. Enfin, on ne sait à quel usage les pétrodollars sont destinés (enfin, on feint de l’ignorer) alors que la situation des habitants de ces pays n’est pas connue pour être très attractive. Nos « robins des bois » préfèrent affronter Bush, Blair, Berlusconi ou Chirac que de s’essayer à troubler l’ordre public en territoire saoudien. Saluons le courage de ces robins des bois qui n’ont nul besoin de se cacher dans une forêt mais qui paradent, au contraire, devant des caméras acquises à leur cause. Je croyais que les vrais résistants devaient se cacher dans les maquis et risquaient leur vie chaque jour (car les vrais tyrans sont impitoyables). Les arguments de nos grévistes sont étrangement ressemblants aux arguments des poseurs de bombes : « ils s’autorisent tous les moyens d’action ( ! !) » tellement ils sont convaincus que leur cause ne souffre aucune contestation. Evoquer seulement les exemples des écoles aux USA aux instituteurs grévistes, et vous provoquez une hystérie de haine qui laisse perplexe. En France, les ennemis déclarés seraient donc les anglo-saxons, l’Europe libérale et l’O.M.C ! Alors, je pose la question : qui sont nos alliés en ce monde ? En attendant d’avoir la réponse, la séquence inéluctable du « suicide collectif » prend forme : l’Etat-providence (qui conduit au pourrissement des esprits), débouche sur l’Etat d’assistance (qui mène à l’enlisement des situations) pour aboutir à l’Etat d’urgence (qui nous mène à l’explosion des conflits, faute d’avoir su résoudre des problèmes que l’on se refuse à diagnostiquer !).
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Jean-Louis Caccomo est Maître de Conférences en Sciences Économiques à l'Université de Perpignan. Chercheur, il est expert international spécialisé dans les questions de croissance, innovation et tourisme international. Responsable de l'atelier tourisme au GEREM (Université de Perpignan). Il est par ailleurs responsable des programmes de coopération avec Prince of Songkla University (Phuket - Thaïlande), avec l'université de Tabasco (Mexique) etavec l'université de Moroni (Comores).
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Rien à ajouter. Je l'ai toujours dit, la solution ne sortira pas des urnes. On est dans la dernière ligne droite devant le précipice.
(gouvernement Raffarin???? lapsus révélateur ???!!!)
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Gouvernement Raffarin ?
Grèves insurrectionnelles ?
En gros, l'auteur ne supporte pas la moindre idée de contestation.
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Rien à ajouter. Je l'ai toujours dit, la solution ne sortira pas des urnes. On est dans la dernière ligne droite devant le précipice. (gouvernement Raffarin???? lapsus révélateur ???!!!) Lire la suite
merisier - 22/06/2017 à 07:36 GMT
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