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Cours Or & Argent

Lincoln et autres balivernes

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Tom DiLorenzo
Publié le 26 février 2013
801 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
( 14 votes, 5/5 ) , 1 commentaire
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SUIVRE : Propagande
Rubrique : Editoriaux

 

 

 

Après la sortie en salles du dernier film de Steven Spielberg, Lincoln, le Times magazine publiait une interview du réalisateur au cours de laquelle il explique que son œuvre est inspirée du livre de sa conseillère historique Doris Kearns-Goodwin intitulé Team of Rivals, et dit s’être trouvé très impressionné par l’érudition et l’abondance des détails qu’il contient. Goodwin elle-même dit avoir passé plus de dix années à écrire son livre, certainement pour rassurer l’audience quant à la véracité du film qu’elle a inspiré (ce projet est né peu de temps après qu’elle ait été exclue du comité du Prix Pulitzer pour avoir avoué que son plus récent livre était en réalité une œuvre de plagiat).

L’interview du Times était accompagnée d’un article écrit par un autre historien qui fait des pieds et des mains pour persuader les Américains que le film de Spielberg présente la vérité historique qui se cache derrière le treizième amendement de la Constitution qui a aboli l’esclavage. Ce dont le film traite avec exactitude, sans pour autant entrer dans les détails, est le personnage de Lincoln, sa capacité à mentir et à manipuler, et son habitude à contourner la Constitution. Le film semble avoir été produit pour donner aux experts de quoi user de l’encre et argumenter en faveur d’un Obama ‘un peu comme Lincoln’, qui ignore les limites constitutionnelles à son pouvoir politique. C’est exactement ainsi que se sont comportés les experts et pontes avant et après les élections.

Quelques années avant la sortie du film, Goodwin prêchait déjà sur les plateaux télévisés quel grand homme était Lincoln pour avoir invité ses anciens rivaux politiques dans son cabinet, chose qu’a également faite Obama en conservant le Secrétariat de la Défense de Bush, par exemple. Dans un article intitulé Teams of Liars, j’expliquais que de nombreux présidents en ont fait de même des générations durant avant l’arrivée de Lincoln à la présidence. Le thème principal de l’ouvrage de Goodwin intitulé Team of Rivals est donc trivial et erroné. Mais ce n’est qu’un exemple de ce que peuvent faire les historiens ‘malhonnêtes’ comme Doris Kearns-Goodwin pour manipuler l’histoire au service de l’Etat.

Dès la sortie du film de Spielberg, j’ai tout de suite su qu’il n’avait rien à voir avec la réalité. Dans un autre article intitulé Spielberg’s Upside-Down History, j’ai expliqué que l’historien de Harvard et grand gagnant du Prix Pulitzer David Donald, le plus grand expert de Lincoln de notre époque, a écrit dans sa biographie de Lincoln que le personnage n’avait en fait rien à voir avec le passage du treizième amendement, contrairement à ce que pourrait laisser penser le film de Spielberg. En réalité, comme l’écrit Donald, lorsque les abolitionnistes du Congrès lui ont demandé de les aider à ratifier le treizième amendement, Lincoln a refusé. Il s’est même battu pour faire accepter l’amendement Corwin en 1861 qui visait à lier l’esclavage à la Constitution.

J’ai appris qu’un membre du Congrès a récemment soulevé une erreur flagrante dans le film de Spielberg et en a fait part au réalisateur. Le membre du Congrès, du nom de Joe Courtney, était assis dans le cinéma de sa ville du Connecticut lorsqu’il a appris que les membres du Congrès de son Etat avaient voté contre le treizième amendement. Il s’est empressé de contacter le Service des Recherches du Congrès qui lui a informé que les faits avancés par le film étaient pure fiction, et que l’intégralité des membres du Congrès du Connecticut avait en réalité voté en faveur de l’abolition de l’esclavage.

Courtney a ensuite écrit à Spielberg pour lui demander de corriger son erreur dans la version DVD de son film mais sa requête fut bien entendu ignorée. Si Spielberg avait fait ce que lui a demandé le membre du Congrès, il aurait admis que son film contient des erreurs et une sacrée dose de propagande, ce qui annulerait tous ses efforts de persuader le public de la précision historique de son œuvre. Et s’il avait ignoré la demande du membre du Congrès, il aurait risqué la publication de communiqués de presse traitant de l’affaire. Son scénariste, Tony Kushner, s’est donc empressé d’admettre l’inexactitude de cette information et d’écrire dans USA Today qu’elle avait été ajoutée volontairement afin que l’audience puisse comprendre exactement la manière dont fut passé le treizième amendement. Selon un scénariste très célèbre d’Hollywood, il est donc nécessaire de mentir au public pour lui transmettre une réalité historique.

C’est exactement le genre de jeu que jouent les gauchistes d’Hollywood avec leurs films de propagande. Ils s’allient à des historiens distingués tels que la plagiaire Doris Kearns-Goodwin pour assurer au public l’exactitude historique de leur film. Et lorsqu’ils se retrouvent pris la main dans le sac, ils plaident la ‘licence poétique’ et expliquent que leur film n’est après tout rien de plus qu’un film…


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Thomas DiLorenzo est économiste et professeur au Loyola College du Maryland. Il est l'auteur de 10 livres sur l'histoire américaine, les politiques antitrust et l'interventionnisme de l'état dans l'économie en général.
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Ben voilà ! On a la même chose en France ! Les lois mémoriels, des films soit disant historiques qui avilissent la France, on manipule l'histoire...

Hollywood est encore loin du compte, puisqu'ils traitent régulièrement les sujets de guerre en Amérique victorieuse phare du monde !
Vous avez quelques historien malhonnêtes, nous, nous n'avons que quelques historiens honnêtes, et ils n'ont que rarement la parole !

Nous on se flagelle plus fort que ça !

On est bien les plus forts !
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Ben voilà ! On a la même chose en France ! Les lois mémoriels, des films soit disant historiques qui avilissent la France, on manipule l'histoire... Hollywood est encore loin du compte, puisqu'ils traitent régulièrement les sujets de guerre en Amérique  Lire la suite
Noumounke - 26/02/2013 à 16:49 GMT
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