Vous trouverez
ci-dessous dix réalités du marché qui sont ignorées, volontairement ou non, par
de nombreux « experts » de l’or.
1. L’offre est toujours
égale à la demande, et le prix de l’or fluctue pour maintenir l’équivalence.
En ce sens, le marché de l’or n’est pas différent des autres marchés qui
procèdent à une compensation. Il est cependant surprenant de voir tant de
commentaires du type « la demande grimpe par rapport à l’offre ».
2. L’offre en or
correspond aux quantités totales d’or produites au fil du temps, et s’élève
aujourd’hui quelque part entre 150 et 200.000 tonnes de métal. La
contribution minière ne fait grimper l’offre que d’environ 1,5% chaque année.
Il ne devrait donc jamais y avoir de pénurie d’or.
3. Bien que l’offre soit
toujours égale à la demande, le prix de l’or fluctue parce que les vendeurs
peuvent parfois être plus motivés que les acheteurs, et vice versa. L’une des
conséquences en est que si le prix de l’or baisse, nous savons avec certitude
que pendant cette période, les vendeurs sont plus motivés que les acheteurs.
4. Aucune information
utile concernant les mouvements du prix de l’or ne peut être obtenue du
calcul des quantités d’or achetées ou vendues sur différents marchés et dans
différentes régions du monde. Cela implique que les analyses de l’offre et de
la demande publiées par le GFMS et auxquelles a recours le Conseil mondial de
l’or sont généralement inutiles pour ce qui est d’expliquer les perspectives
d’évolution de prix.
5. La demande en or
physique ne peut être satisfaite par l’or papier.
6. Les prix sur les
marchés physique et papier (contrats à terme) sont liés par les opérations d’arbitrage.
Si des ventes spéculatives sur le marché à terme font baisser le prix des
contrats à terme par rapport au prix du métal physique, alors les opérations
d’arbitrage font que les traders profitent de a vente d’or physique en faveur
de l’achat de contrats à terme. Et si les achats spéculatifs sur le marché à
terme fait grimper le prix des contrats à terme par rapport au prix de l’or
physique, alors ils tirent profit de la vente de contrats à terme en faveur
de l’achat d’or physique.
7. Les fluctuations de l’écart
entre le prix de l’or physique et le prix des contrats à terme est le seul indicateur
qui permet de déterminer avec fiabilité si l’évolution de prix a été
influencée par le marché physique ou le marché à terme.
8. Dans un monde où les
taux d’intérêt sont bien inférieurs à ce qu’ils devraient être, la différence
entre le prix de l’or sur le marché physique et le prix de l’or sur le marché
à terme est souvent plus faible qu’à son habitude. Quand les rendements des
bons du Trésor sont de zéro pourcent, comme c’est le cas aujourd’hui, il n’y
a qu’une différence très faible entre le prix de l’or physique et le prix de
l’or papier. L’une des conséquences en est que dans la conjoncture financière
actuelle, la backwardation de l’or ne peut être aussi significative qu’elle
le serait sous des conditions de taux d’intérêt normales.
9. Les tendances
majeures du prix de l’or sont déterminées par l’évolution du niveau de
confiance général en la Fed et en l’économie américaine. L’une des
implications en est que les tendances majeures du prix de l’or n’ont rien à
voir avec l’évolution de la demande en bijouterie, la production minière, les
achats et ventes des banques centrales, et les quantités d’or importées par l’Inde
et la Chine.
10. Les quantités d’or
disponibles dans les entrepôts du Comex et les inventaires des ETF suivent
les tendances majeures, ce qui signifie que l’évolution de ces inventaires est
l’effet, et non la cause, de l’évolution du prix de l’or.
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