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Petit résumé de l’Austrian Economics Research Conference

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Publié le 24 mai 2013
637 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Sur ce site, il a été question, à de nombreuses reprises de l’économie autrichienne. L’organisation qui s’en revendique le plus, dans le monde, est probablement le Mises Institute, situé à Auburn, en Alabama. Elle porte d’ailleurs le nom d’un des plus éminents membres de cette école de pensée et a été créée sous l’égide de sa veuve, Margit von Mises.


Conformément aux idées qu’il profère, le Mises Institute vit uniquement de donations privées.


Régulièrement, il organise ce que l’on appelle l’Austrian Economics Research Conference. Cette série de conférences s’est déroulée, en mars, cette année. Parmi les orateurs, on compte de dignes héritiers de l’économie autrichienne, tels que Robert Wenzel (économiste américain), Joseph Salerno (économiste de l’école autrichienne), Lew Rockwell (fondateur du Mises Institute) Tom DiLorenzo (économiste américain), Robert Luddy (le fondateur de CaptiveAir Systems), Gary North (historien économique américain), Brendan Brown (économiste en chef à Mitsubishi UFJ Securities International Plc), etc.


Bien heureusement, les modes de communication modernes nous permettent de visionner ces conférences sur Internet.


Robert Wenzel a animé la première d’entre elles, consacrée à la chute de l’U.R.S.S. Il a commencé par démonter ce mythe selon lequel Reagan serait le principal artisan de la décomposition de cet empire.


Il a rappelé que le système soviétique s’était effondré parce que les principes économiques (socialistes) sur lesquels il était fondé ne pouvaient que conduire au désastre. Le contrôle des prix mena à des pénuries.


Peu adepte de la langue de bois, Wenzel s’en prend violemment à l’idole des communistes qu’est Lénine : il met en exergue un point trop souvent oublié, à savoir que le révolutionnaire russe, pseudo-ami du prolétariat, n’a pas hésité à confisquer toutes les terres, y compris celles appartenant aux paysans et ce, sans indemnité compensatrice.


De même, il rappelle un ensemble de faits souvent occultés : les famines successives qui causèrent plusieurs millions de morts, à commencer par l’Holodomor qui fut un désastre pour la démographie ukrainienne.


Wenzel évoque aussi, dans sa conférence, les grandes purges staliniennes visant à asseoir l’autorité du Secrétaire général du Parti communiste pansoviétique en éliminant les opposants – réels ou supposés – du régime.


Le conférencier réussit admirablement à relier ce thème à l’école autrichienne, rappelant les prédictions de Mises sur l’échec inéluctable du socialisme.


Lors de cette « Austrian » conférence, un hommage appuyé fut aussi rendu à un auteur libéral, William H. Peterson, décédé l’an dernier.


Un peu plus tard, Gary North s’est intéressé aux transformations économiques produites au cours du XIXe siècle. Le titre de sa conférence était très transparent : « Comment sommes-nous devenus si riches ? ».


Le lendemain, ce fut au tour de Nikolay Gertchev de présenter une conférence, en l’honneur d’Hayek. Elle fut consacrée à la monnaie et, plus précisément, à l’impérialisme monétaire. Gertchev donna justement l’exemple de la politique américaine consistant à « exporter » le dollar en tant que devise afin de mettre au pas les monnaies concurrentes.


En outre, en se fondant sur les travaux d’Hayek, l’économiste à la Commission européenne rappela un point important : l’argent est une ressource beaucoup trop rare et un abaissement inconsidéré des taux d’intérêt conduirait les États, par l’intermédiaire des banques centrales « indépendantes », à inonder le marché de substituts monétaires.


Nous passerons sur la conférence animée par Brendan Brown, consacrée au « fléau » que constitue la politique monétaire de la banque centrale pour nous intéresser un peu plus à l’intervention de Dominick Armentano sur la politique antitrust et ses limites. Armentano est un auteur extrêmement renommé dans le champ de l’économie de la concurrence. Il a écrit plusieurs ouvrages à ce sujet, ouvrages que les thuriféraires des théories « mainstream » ne liront sans doute pas puisqu’il exige la suppression pure et simple de ces politiques qui ont eu l’effet inverse de celui escompté.


Lecteurs, à vos vidéos !

 

 

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