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Cours Or & Argent
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Préparez le popcorn pour le spectacle qui s’annonce

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New World Economics
Publié le 02 mai 2013
862 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
( 35 votes, 4,3/5 ) , 4 commentaires
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Rubrique : Editoriaux


(Cet article a été originellement publié sur Forbes le 8 mars 2013)

http://www.forbes.com/sites/nathanlewis/2013/...lf-destruction/



Je me suis récemment fait un plaisir de lire le livre target="_blank" Fiat Money Inflation in France, écrit par Andrew Dickson White. White y fait référence aux vagues d’impressions monétaires qui ont eu lieu en France à partir de 1789. Son livre a été publié en 1896.

Je me contenterai de vous en communiquer quelques extraits qui, de mon humble avis, parlent pour eux-mêmes.

‘Un nouveau fait troublant semble apparaître. Bien que la quantité de monnaie ait augmenté, la prospérité a décliné à un rythme soutenu. Malgré l’impression de nouveaux billets, l’activité commerciale se trouve être de plus en plus spasmodique. Les entreprises sont paralysées et le commerce stagne. Mirabeau, lors de son discours qui annonçait l’arrivée de la deuxième grande vague d’impression monétaire, a insisté sur le fait que, malgré les souffrances que pourraient endurer les banquiers, cette nouvelle monnaie serait utile aux manufacturiers et restaurerait leur prospérité ainsi que celle de leurs employés. Ces derniers se sont laissés rêver quelques temps, avant d’être ramenés sur Terre par la dure réalité’.

 

‘Pire encore, nous avons également pu observer le développement de la spéculation et des jeux d’argent. Avec la pléthore de monnaie papier imprimée en 1791, apparut la première preuve qu’une maladie cancéreuse vient toujours frapper à l’issue de l’impression de trop de monnaie non-échangeable – une maladie qui porte plus atteinte à une nation qu’une guerre ou une famine. Dans toutes les métropoles se sont développés des centres du jeu qui, tels des tumeurs pernicieuses, ont absorbé la force de la nation et étendu leurs fibres cancéreuses jusqu’aux hameaux les plus retirés… A mesure que ceux qui fréquentaient les centres villes ont vu leur richesse s’accumuler, la classe productrice du pays s’est… amincie’.


‘Les problèmes nés de plus anciennes vagues d’impressions monétaires se sont désormais aggravés, mais la chose la plus étrange qui ait émergé de tout ce chaos est un système d’économie politique. Dans les discours, les journaux et les pamphlets de l’époque, nous pouvons souvent lire qu’une devise dépréciée est une bénédiction, que l’or et l’argent ne sont pas des standards satisfaisants en matière de détermination de valeurs, que c’est une bonne chose d’avoir une devise nationale qui sépare la France des autres nations et qu’ainsi, les manufacturiers sont privilégiés parce que le commerce avec l’étranger est un fléau. Il était souvent dit que les lois de politique économique applicables aux périodes antérieures ne l’étaient plus au cours de cette période parce que, même si elles fonctionnaient encore dans d’autres pays, les lois ordinaires de politique économique au service du despotisme n’étaient plus adaptées au peuple Français éclairé de la fin du XVIIe siècle. Toutes ces idées, et bien d’autres, ont fait surface lors de débats’.


La situation est-elle différente aujourd’hui ?

La France a fini par se tourner à nouveau vers l’or – en grande partie parce qu’en 1797, la monnaie papier n’était quasiment plus utilisée, et que les pièces de métal étaient redevenues des standards commerciaux. Les gouvernements successifs ont tenté d’imprimer plus de monnaie sans aucun résultat si ce n’est la croissance de leur impopularité.

La scène était donc prête pour l’arrivée de Napoléon. Napoléon a formalisé le retour de la France à un étalon or en établissant la Banque de France en 1803. Il a également refusé d’engager toute dépense déficitaire et a diminué les taxes. La target="_blank" Formule Magique était entrée en action en France. Voici un nouvel extrait de White :

‘Mais cette histoire serait incomplète sans une brève conclusion. Voyons donc comment le génie qu’était Napoléon a su profiter de cette expérience. Lorsque Bonaparte entra au Consulat, les affaires fiscales étaient dans une condition déplorable. Le gouvernement était en faillite, une immense dette demeurait impayée. Il semblait impossible de continuer de lever des taxes, et les bilans avaient des airs de confusion désespérée. La guerre faisait rage à l’Est, sur le Rhin, et en Italie, et une guerre civile venait d’éclater en Vendée. Les armées n’avaient pas reçu de salaire depuis longtemps, et l’emprunt qui pouvait être effectué n’aurait alors pas suffit à supporter les besoins du gouvernement une journée durant. Lors de la première réunion du cabinet, Bonaparte se vit demander ce qu’il comptait faire. Il a réarrangé les bilans, financé la dette et effectué des paiements en liquide. A partir de cette date – lors des campagnes de Marengo, Austerlitz, Iena, Eylau, Friedland jusqu’à la paix de Tilsit en 1807 – seul un paiement en espèce a été suspendu et ce, seulement pour une durée de quelques jours. Lorsque la première grande coalition Européenne se souleva contre l’Empire, Napoléon rencontra des soucis financiers, et un retour au papier monnaie fut suggéré. Dans une lettre à son ministre, Napoléon écrivit ‘Je n’aurai de mon vivant jamais recours à une monnaie papier’. Il a tenu parole’.


L’autodestruction actuelle des Keynésiens nous mènera vers l’établissement d’un nouvel étalon or, comme ce fut le cas par le passé. Mais les Keynésiens devront d’abord s’immoler publiquement, comme c’était le cas en France au XVIIIe siècle, sous les applaudissements du public.


Voilà qui devrait être intéressant. Commencez à préparer le popcorn !


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Nathan Lewis est l'auteur de Gold: the Once and Future Money, publié par Agora Publishing et J Wiley. Il est le directeur de Kiku Capital Management.
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Si ça ne vous ennuie pas, cette fois j'attends le début du spectacle pour payer les pop corn.
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Bien dit....Cash against merchandise ! Not before !
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Il y a exactement un an, François Hollande affrontait Nicolas Sarkozy dans un débat télévisé dont il sortira renforcé dans sa conquête du pouvoir. Au cours d'une célèbre anaphore, «Moi président», l'actuel président prenait de nombreux engagements. Qu'en reste t-il aujourd'hui ?

J'ai beau chercher , je ne trouve pas .
Aidez-moi !!!
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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NzJ3aNYa44E


Tout chaud,tout frais.
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Dernier commentaire publié pour cet article
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Noumounke - 06/05/2013 à 23:36 GMT
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