Dans la
dernière revue du web, je vous parlais de la tendance haussière de l’or,
compte tenu du Brexit et de la fragilisation de l’Union européenne. Eh bien,
cela se vérifie cette semaine encore : la demande en or
d’investissement reste très forte, et même les bons chiffres de
l’économie américaine n’ont que très peu impacté le cours de l’or. Et
le cours de l’argent reste tout aussi fort.
Le métal précieux continue à briller
« L’or brille encore grâce au Brexit », annonce Lesaffaires.com dans un article du 9 juillet. Le
cours du métal précieux est toujours stimulé par « le spectre des
répercussions économiques du Brexit », estime le site d’informations. « La demande
pour l’or en tant qu’investissement «est extraordinairement forte»,
a souligné Commerzbank dans une note. Ses experts ne voyaient aucune raison
pour que cette tendance s’inverse à l’heure actuelle alors que le métal jaune
est prisé pour son statut de valeur refuge. »
L’or a connu une petite faiblesse avec les annonces des bons chiffres de
l’emploi aux Etats-Unis, ce qui a renforcé le dollar, mais les taux restent
hauts… alors que dans le même temps, le cours de l’argent était à son
maximum depuis juillet 2014.
Lexpress.fr évoque également le « rapport mensuel sur l’emploi américain
», et son résultat « très supérieur aux attentes du marché et un point
positif pour la conjoncture américaine ». « Et pourtant, le cours de l’once en dollars a à peine varié
depuis lors », estime le site d’informations dans une analyse du 12
juillet. Ce qui montre bien la tendance haussière du cours !
Encore de l’or dans le sous-sol français !
Dans le Limousin, « l’or coule encore à flots » relève Francebleu.fr dans un
reportage du 11 juillet. Le site d’informations dresse le portrait d’un
passionné, qui fait de l’orpaillage dans une région de France qui a connu
l’extraction aurifère depuis l’époque des Gaulois. « On estime que les
Lémovices ont ramassé entre 80 et 160 tonnes d’or », explique Philippe
Roubinet, interrogé par FranceBleu. Alors que la dernière mine limousine a
fermé en 2002, l’orpailleur continue à chercher paillettes et poussières d’or
dans les rivières.
On est donc bien loin des « flots d’or » annoncés par le site
d’informations, mais des permis de recherche ont bien été déposés dans la
région. On l’évoquait d’ailleurs dans cet article sur l’histoire
de l’exploitation aurifère en France.
Et au passage, une lecture de notre dossier
« pourquoi l’extraction aurifère n’en a plus pour longtemps » s’impose !