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Cours Or & Argent

Une arme contre les fausses pièces bientôt dans votre poche ?

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Extrait des Archives : publié le 04 février 2017
540 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 6 votes, 4,7/5 ) , 8 commentaires
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Rubrique : Université de l'or

La hantise de tous les collectionneurs ou les acheteurs de pièces d’or en général c’est de se faire refourguer une fausse pièce par un vendeur peu scrupuleux. Mais peut-être que, dans un avenir proche, ce genre de mésaventure ne sera plus à craindre grâce à une toute nouvelle invention : le spectromètre portable.

Cette année encore, le Consumer Electronic Show (CES) qui s’est tenu à Las Vegas au début janvier, a été l’occasion pour de nombreuses sociétés hi-tech de présenter leurs toutes dernières nouveautés en matière de nouvelles technologies mais aussi et surtout d’objets connectés. De la cravate wifi, à la fourchette qui vibre pour vous empêcher de manger trop vite, en passant par la brosse à cheveux connectée, l’humanité reconnaissante a pu ainsi avoir un aperçu de ce que l’avenir lui réservait en matière d’amélioration du quotidien. Ou pas.

Un spectromètre de poche pour détecter les fausses pièces ?

Plus sérieusement, au milieu de tous ces gadgets à l’intérêt parfois discutable, certaines perles ont émergée comme par exemple le premier smartphone à spectromètre intégré. Développé par société israélienne Consumer Physics, le SCIO est le dernier avatar d’une série de dispositifs mis au point depuis 2014 en vue de créer un véritable spectromètre de poche permettant de scanner des matériaux ou des objets physiques pour en connaître la composition moléculaire. Désormais intégrée à un smartphone, le Changhong H2, cette technologie devient accessible au grand public, d’autant qu’il n’en coûtera que 500 dollars pour disposer ainsi de son propre spectromètre de poche.

Certes, le SCIO servira principalement à tester la composition des aliments, des médicaments ou des liquides, ce qui a d’ailleurs valu à la société éditrice d’être récompensée à plusieurs reprises, notamment par l’UNESCO ou encore le Forum économique mondial. Mais au-delà de son utilité « sanitaire », on peut d’ores et déjà imaginer de futures applications au nombre desquelles la détection des contrefaçons de métaux précieux, et plus spécialement de pièces d’or, ne serait pas des moindres. En effet, on ne compte plus les acheteurs de napoléons ou de pandas floués par des fausses pièces fourrées au tungstène et plaquées or pour faire illusion. Idem pour les lingots et même certains bijoux dont la facture pourtant grossière parvient néanmoins à tromper les acheteurs les moins vigilants ou les moins expérimentés.

Des fraudes qui alimentent la méfiance à l’égard des pièces d’or

Jusqu’ici, les seuls qui pouvaient confirmer ou non la bonne qualité d’une monnaie étaient les comptoirs de négoce en métaux précieux, ou encore certaines boutiques ayant pignon sur rue qui disposaient d’un spectromètre pouvant mesurer les différentes proportions de métaux précieux présents dans une pièce. Désormais, on peut espérer que de plus en plus de particuliers disposeront de cette technologie, faisant enfin reculer des pratiques frauduleuses qui découragent encore trop souvent les épargnants d’investir dans les pièces d’or.

Néanmoins, il faudra sans doute attendre encore un peu car, pour l’instant, la commercialisation du SCIO reste réservée au marché… chinois. Un choix particulièrement ironique quand on sait que l’essentiel des fausses pièces qui inondent la planète viennent de Chine. Mais c’est en même temps une stratégie commerciale parfaitement logique car les Chinois restent malgré tout les premiers acheteurs au monde de pièces et bijoux en or avec les Indiens.

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Entrepreneur depuis vingt ans dans le domaine de la communication et l'information stratégique, il a été amené à travailler plusieurs fois en partenariat avec des banques et des assurances, dont la principale matière d'œuvre était constituée de l'argent des épargnants. Peu complaisant à l'égard de leurs pratiques dont il a entrevu les coulisses, il délivre aujourd'hui régulièrement son analyse sans concession (et souvent piquante) non seulement sur les agissements des professionnels de la finance, mais aussi de tous ceux qui, de près ou de loin, se font les auteurs ou les complices des manipulations qui spolient chaque jour un peu plus les honnêtes citoyens. Il publie régulièrement des chroniques sur le site L'or et L'Argent
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Dans un registre un peu différent, car moins bien adapté aux pièces, il existe également cet appareil de mesure :
-> http://testyourgold.com/
Moins onéreux et surtout adapté aux lingots et lingotins.
Anthony Alberti semble méconnaître les méthodes efficaces pour régler cette "histoire" de fausses pièces ... c'est pour le moins préoccupant !
500 dollars c'est à quelques roubles près le prix d'un véritable appareil de mesure disponible chez KERN.
Aucune possibilité de se tromper contrairement à la "solution" proposée par l'auteur, qui, comme précisé dans les commentaires, ne pourra jamais offrir un niveau d'analyse irréprochable.

Pour les "amateurs" avertis et moins de 100 €, il suffit de s'équiper d'une balance de précision (très simple à étalonner), d'un pied à coulisse à l'ancienne et d'un micro-ampèremètre correctement calibré.
Il devient très simple ensuite de mesurer le diamètre, l'épaisseur, la masse et la résistance d'une pièce, impossible de se tromper.
Un peu de bon sens et une bonne information, c'est la solution.
Tout le contraire du contenu de l'article de A. Alberti.
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Réponse du fabriquant:
Pas pour le métal.

SCiO and Metal
Last Updated: Dec 29, 2015 03:05PM UTC
Generally speaking, metal does not allow light penetration and therefore cannot be scanned using SCIO. With metal, all light is reflected off the surface, which means SCiO doesn't have any molecular fingerprint when scanning metal to collect and analyze.

The current configuration of SCiO does not support metal detection or the identification of alloy makeup.
Having said that, if in high enough concentrations, metals may be detectable when found in other substances such as paint. This depends on the substance and the concentration as well as the surface underneath.
We have not run feasibility or thorough testing ourselves.

bon, je vais surement vous faire de la peine mais un spectromètre ne mesure qu'une infime couche superficielle de l'objet à tester, et la pièce ou le lingot en test peut être fondu en n'importe quoi avec un placage d'or un peu épais et c'est joué...
je suis dans le tiers-monde et ici on a remplacé le spectromètre par le coupe-boulon gros modèle, après négotiation l'acheteur pose l'argent sur la table et tranche la pièce ou le bullion ou le lingot en deux, si la coupe est correcte le vendeur prend son argent, sinon.... je vous laisse deviner la fin.

POL
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Il n'y a qu'à acheter de l'or numérique, le bitcoin. pas besoin de sprectrobrouzouf, la blockchain authentifie tout cela de manière anonyme.
Et coté transport-discrétion, il n'y a pas mieux
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Après recherche il s'agit de spectro proche infrarouge, c'est à dire dans la lumière du visible (rouge) au alentour de 800nm. Donc l'analyse ne peux se faire qu'en surface de l'objet, et sans intérêt pour une pièce fournée au tungstene. par contre pour le calcul de kalorie je demande à voir!
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J'aimerais avoir plus d'info ayant utilisé tout les jours des spectromètres il y a 10 ans; que ce soit en spectrométrie RAMAN, ou en fluorescence X EDXRF, seul quelques microns d'épaisseur sont analysés sur les matières opaques. Pour l'infra rouge à transformé de Fourrier (IRFT), la spectro UV-VIS-PIR, ce n'est possible que sur des matières transparentes voir translucide. La spectro de fluo X est inutile, et même le spectro monté sur Microscope electronique à balayge est inutile à coeur de métal et savoir que la pièce est composée d'or à l'extérieur n'apporte pas grand chose! . A ma connaissance les lingots fourrés au tungstene sont verifiés par un procédé d'echo radar, et non pas spectrométrie. Pour les appareils précédent ont est sur une fourchette de 50K€ à plusieurs Millions d'euros pour le MEB, la spectro de masse, ou LA-IPC-MS. Donc pour à peine 500€...
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Intéressant ce SCIO. Merci.
Dernier commentaire publié pour cet article
Dans un registre un peu différent, car moins bien adapté aux pièces, il existe également cet appareil de mesure : -> http://testyourgold.com/ Moins onéreux et surtout adapté aux lingots et lingotins.  Lire la suite
romain fusbert - 05/03/2017 à 14:18 GMT
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