Après avoir observé le récent
effondrement du prix de l’or papier, mon ami S.S. s’est demandé s’il pouvait signifier
que les réserves d’or des gouvernements, particulièrement celles des
Etats-Unis, sont en fait bien plus importantes que ce que l’on nous dit, ou
que les réserves d’or mondiales sont plus importantes que ce que l’on estime,
au point que la suppression du prix de l’or puisse continuer de se poursuivre
des décennies voire des siècles durant. Il cite la fameuse histoire de l’or
pillé en Asie par le général Japonais Tomoyuki Yamashita lors de la seconde guerre mondiale et qui,
selon certaines légendes, aurait été dérobé par les Etats-Unis et utilisé en
vue de mener des opérations secrètes de par le monde.
http://en.wikipedia.org/wiki/Yamashita%27s_gold
Bien
entendu, le monde dispose de bien plus d’or que ce qui est reporté par les
agences gouvernementales et le Conseil Mondial de l’Or. Les données
officielles relatives à l’or des banques centrales ne sont rien de plus que
de la désinformation, puisque les swaps et prêts ne sont jamais rendus
publics (http://www.gata.org/node/12016)
et que les gouvernements ne déclarent pas l’intégralité de l’or qui se trouve
en leur possession (http://www.gata.org/node/9545).
Personne – que ce soit des villageois Indiens, la classe moyenne Chinoise ou
les collecteurs numismatiques de New York – ne doit remplir d’inventaire
quant à ses réserves d’or.
Mais
si le gouvernement des Etats-Unis avait eu accès aux réserves d’or de Yamashita, il l’aurait certainement utilisé pour
supporter le dollar sous le London Gold Pool des années 1960, et le Pool ne
se serait pas effondré en raison du drain trop important des réserves d’or
Occidentales en mars 1968 (http://en.wikipedia.org/wiki/London_Gold_Pool).
De la même manière, s’il avait
disposé de tant d’or, le gouvernement des Etats-Unis n’aurait probablement
pas mis fin à la convertibilité du dollar en or en août 1971 (http://en.wikipedia.org/wiki/Nixon_Shock).
Si ce stock secret avait pu
terminer entre les mains des Etats-Unis, pourquoi l’Angleterre, alliée des
Etats-Unis de longue date, et sa banque centrale, qui dirige le schéma de
suppression du prix de l’or, se seraient-ils sentis obligés de vendre la
moitié de leurs réserves d’or en 1999 pour empêcher un short squeeze sur le
marché de l’or (http://en.wikipedia.org/wiki/Sale_of_UK_gold_...rves,_1999-2002)?
Si tant de métal était
secrètement disponible aux gouvernements Occidentaux désireux de supprimer le
prix de l’or, cette suppression pourrait se prolonger par le biais de la
déthésaurisation des réserves officielles de métal, comme c’était le cas sous
le London Gold Pool, plutôt qu’au travers de la vente de contrats à termes et
d’options papier supervisée par la BRI target="_blank"(http://www.gata.org/node/11622
et target="_blank" http://www.gata.org/node/11012).
Que la Bundesbank ait décidé
de ne rapatrier qu’un cinquième de ses réserves d’or placées auprès de la
Réserve fédérale de New York, et de le faire sur une période de sept ans target="_blank"(http://www.gata.org/node/12124),
ne suggère pas non plus l’existence d’un surplus de métal. Au contraire, cela
suggère que, dans le but de supprimer le prix de l’or, les Etats-Unis n’aient
non pas vendu l’or de Yamashita, mais celui déposé
auprès de sa propre banque centrale par ses alliés.
Bien entendu, il est des
choses que nous ne sommes pas censés savoir. Puisque les médias financiers ne
posent pas de questions aux banques centrales au sujet e leur or, nous ne
sommes même pas au courant de ce que nous ne sommes pas autorisés à savoir target="_blank"(http://www.gata.org/node/12395).
Il est toutefois justifié de penser que s’il existait autant d’or que ce que
les suppresseurs de son prix voudraient que nous pensions, le prix de chaque
boîte Cracker Jack target="_blank"(http://en.wikipedia.org/wiki/Cracker_Jack)
ne serait pas une rondelle de plastic mais un Louis d’or target="_blank"(http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_d%27or).