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L’économie est en liquidation

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Publié le 14 août 2015
661 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Tous les Américains d’un certain âge se souviennent certainement avoir fait du roller en salle (je ne sais pas si cette mode est aussi devenue populaire ailleurs). C’est une industrie qui a explosé dans les années 1970, à l’époque disco. Mais au milieu des années 1980, l’engouement était déjà en déclin. Imaginez avoir été le propriétaire d’une compagnie de salles de roller alors que la mode disparaissait. Vous auriez su qu’elle n’allait pas perdurer longtemps. Qu’auriez-vous décidé de faire ?

Vous l’auriez traite jusqu’à la dernière goutte.

Vous n’auriez pas dépensé un centime en amélioration d’immobilisation et en maintenance, et auriez réduit vos coûts d’opération. Sans rendements du capital investi, vous auriez coupé la viande aussi près de l’os que possible. Quand une entreprise n’a pas d’avenir, elle passe en mode liquidation.

Votre salle de roller aurait généré des flux monétaires, mais ils n’ont rien à voir avec des profits. Ils sont simplement la conversion de capital accumulé en revenus actuels. Vous auriez consommé du capital, et presque littéralement mangé votre entreprise.

J’ai déjà utilisé l’exemple de la ferme familiale pour peindre une image claire de la consommation de capital. Imaginez que vous utilisiez votre ferme familiale non pas pour faire pousser des légumes, mais en tant que propriété à vendre. Vous arrachez la grande et vendez les planches de chêne en tant que parquet, vous mettez 40 acres de terres aux enchères, enregistrez votre tracteur sur Craigslist, et vendez en dernier lieu votre ferme et votre maison. Et vous achetez les produits que vous ne pouvez plus cultiver.

Réfléchissez-y un instant. Les rendements de votre terre ne peuvent plus vous nourrir, mais vous avez toujours besoin de manger. Vous liquidez votre ferme pour pouvoir faire les courses.

La pensée conventionnelle vous encourage à être satisfait du pouvoir d’achat de votre ferme, que vous pouvez échanger contre de grosses quantités de nourriture. Bien qu’il soit vrai que sa vente puisse vous permettre de manger des années durant, vous avez perdu ce qui aurait pu vous apporter un revenu constant.

Le roller n’était qu’une mode passagère. Seuls les propriétaires de salles de roller ont été affectés par son passage dans l’oubli. Mais nous serions tous en difficultés si le même phénomène se développait sur le secteur de l’agriculture. Et malheureusement, il l’a fait. Et il ne se fait pas seulement ressentir dans les fermes, mais au travers de l’économie. Les retours sur capital disparaissent peu à peu. Les intérêts sont partis rejoindre les coupes de cheveux bouffantes et la musique disco.

Les entreprises empruntent pour accroître leur production. La production traditionnelle fait gonfler les profits. Une portion de ce profit paie les intérêts. Le problème est que de moins en moins d’entreprises ont l’opportunité de s’élargir. Si elles pouvaient le faire, elles n’emprunteraient pas agressivement aux taux actuels. Leurs emprunts feraient grimper les intérêts. Mais ils ne le font pas, et c’est là la preuve que les intérêts n’ont cessé de chuter depuis trente ans.

La Réserve fédérale injecte désormais d’énormes quantités de crédit sur le marché, alors que la demande de crédit productif reste léthargique. L’emprunt – dont une majorité a des fins financières telles que le rachat d’actions et les acquisitions – dépend de la Fed et de ses taux d’intérêt maintenus artificiellement bas.

La Fed opère dans l’idée qu’une baisse des taux d’intérêt stimule l’économie, bien qu’elle fasse grimper les prix. C’est une théorie au mieux douteuse. En revanche, tant que le pouvoir d’achat reste stable, la Fed poursuivra cette politique. Dans ses vains efforts de stimuler l’économie, la Fed ne fait que l’étouffer.

Des siècles durant, les populations occidentales ont accumulé du capital. Ils n’ont pas seulement subsisté et laissé le monde tel qu’il l’était au départ. Ils ont créé plus qu’ils n’ont consommé, et transmis de nouvelles richesses à leurs enfants.

La baisse des taux d’intérêt par la Fed a renversé ce processus. L’économie toute entière est en liquidation. Les gens sont forcés de consommer leur capital.

 

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Keith Weiner est un entrepreneur dans les nouvelles technologies et président du Gold Standard Institute. Il s’est spécialisé dans l’analyse des métaux précieux et travaille à la promotion d’un retour à un véritable étalon or.
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