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Cours Or & Argent

L’ère de la centralisation prend fin sous nos yeux

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Publié le 30 août 2016
697 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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L’élément le plus critique du Brexit est qu’il représente la cloche de clôture de l’ère de centralisation qui a commencé en 2009.

Qu’est-ce que j’essaie de dire par centralisation ? Je fais référence ici à l’ère de planification centralisée de l’économie globale par les banques centrales.

Aux Etats-Unis, nous avons pu voir le gouvernement et la Réserve fédérale s’impliquer sur toutes les industries majeures, dont l’assurance, la santé, l’immobilier, le système bancaire, les services financiers et même l’énergie.

Et les Etats-Unis n’ont rien d’unique. Le Japon et l’Union européenne ont aussi traversé une période de centralisation pour voir leurs banques centrales respectives infiltrer de plus en plus leurs économies respectives.

Le Brexit a mis fin à tout cela.

A dire vrai, la centralisation se trouvait déjà fracturée par la dépendance des banques centrales en la dévaluation compétitive.

Dans un monde fiduciaire, toutes les devises majeures sont évaluées contre leurs semblables. Lorsqu’une banque centrale met en place une politique de dévaluation de sa devise, cette même politique impose des pressions haussières sur les autres devises.

Entre 2008 et 2013, nous avons pu être témoins d’un certain degré de coordination entre les banques centrales. Le meilleur exemple pourrait en être le lancement de son QE3 par la Fed en 2012, qui a coordonné cette politique avec les Opérations monétaires sur titres de la BCE. A l’époque, les données économiques américaines témoignaient d’une amélioration de l’économie, et la Fed aurait dû resserrer ses politiques monétaires. QE3 a plus été un cadeau fait à la BCE que quoi que ce soit d’autre.

En revanche, à commencer par le programme de QE de la Banque du Japon en 2013, tout a changé. Les banques centrales ont alors commencé à employer des politiques de plus en plus extrêmes, qui ont fait peser de lourdes pressions sur les autres devises. Des politiques telles que les programmes de QE de plus d’un trillion de dollars… ou encore les taux d’intérêt négatifs.

C’est à ce moment-là que la centralisation a commencé à se fissurer. Les banques centrales ont en quelque sorte ruiné leurs efforts mutuels de dévaluation. En revanche, il a fallu attendre le Brexit pour que le dernier clou soit enfoncé dans le cercueil de la centralisation.

Laissez-moi vous expliquer.

Dans le monde de la planification centralisée, c’est la politique, et non l’économie, qui détermine les politiques employées.

Tout économiste responsable aurait réalisé dès 2011 que les programmes d’assouplissement quantitatif et de taux négatifs n’auraient pas pu générer de croissance du PIB. En revanche, dans le monde la planification centralisée, les implications politiques d’une telle admission (qui aurait laissé place à des défauts et des restructurations de dette) représenteraient un suicide politique.

Pour dire les choses autrement, si Janet Yellen et Mario Draghi tenaient une conférence de presse afin d’annoncer s’être trompés et n’avoir eu aucune idée de la manière dont relancer la croissance, et qu’il est temps de laisser les forces du marché faire leur travail, non seulement eux mais aussi tous les autres économistes et spécialistes du système bancaire se retrouveraient au chômage.

Pour cette raison, la fin de la centralisation n’aurait pu avoir que deux origines :

1)   La politique, au travers de la révolte d’électeurs contre le statu quo.

2)   Les finances, au travers de forces des marchés devenues si intenses que même les banques centrales auraient perdu le contrôle du système.

Le Brexit nous a apporté ce premier point de rupture. Nous avançons aujourd’hui vers le deuxième.

Nous pensons en effet que d’ici à l’arrivée de la prochaine crise, le S&P 500 aura plongé jusqu’à de nouveaux records à la baisse.

La bulle sur la technologie était une bulle sur les actions : une bulle concentrée sur les actions en tant que classe d’actifs.

La bulle sur l’immobilier était une bulle sur les propriétés : une bulle sur les habitations, une classe d’actifs plus importante encore.

La bulle actuelle est une bulle sur les obligations : la plus grosse classe d’actifs de notre système financier.

Les marchés se préparent à entrer dans une nouvelle crise. Parce que plus de 30% des obligations globales offrent des rendements négatifs, le système financier n’est qu’un tas de poudre qui n’attend plus que d’exploser.

 

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