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La nécessité d’une société anarcho-capitaliste : recension de « L’État, Règne de la Magie Noire »

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Publié le 13 novembre 2014
679 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

La nécessité d’une société anarcho-capitaliste : recension de « L’État, Règne de la Magie Noire » de François-René Rideau

 

 

Le lecteur de 24hGold est maintenant familiarisé avec la théorie anarcho-capitaliste, plusieurs textes brillants ayant été publiés sur ce site, à commencer par celui de Lew Rockwell, Pourquoi je suis un Anarcho capitaliste, qui rappelle que s’il est bien un domaine qu’il ne faut pas laisser entièrement aux mains de l’État, c’est la sécurité. Quand tel est le cas, alors les citoyens seront plus aisément asservis.

 

Un autre texte, plus long mais pas toujours convaincant, essaie d’expliquer, dans un style qui lui est propre, les avantages d’une société anarcho-capitaliste : L’État, Règne de la Magie Noire, écrit par un auteur, François-René Rideau, qui anime un site consacré à l’économiste français Frédéric Bastiat.

 

Le texte frappe juste sur un point majeur : si la pensée anarcho-capitaliste n’a pas le vent en poupe, c’est parce que les idées étatistes règnent et que personne n’imagine de vivre sans la « protection » de l’État. Un « deux poids deux mesures » survient alors : tout le monde s’inquiète des risques d’une société sans État mais personne n’a l’honnêteté d’identifier les maux (nombreux et concrètement identifiés : guerres à répétition, inflation, détroussement fiscal, insécurité…) inhérents à l’existence même de la puissance publique.

 

Et, en cela, même les secteurs dits « régaliens » n’échappent pas à la critique : les failles de la police publique ne s’énumèrent même plus et son incapacité à mettre fin à l’insécurité et même aux zones de non-droit est désormais avérée. Quant à la justice, elle se traduit également par une inefficacité telle que peu de justiciables – même ceux ayant gagné leur procès – en sont satisfaits. La pénalisation constante du droit et donc la démultiplication des infractions entraînent un regrettable embouteillage des tribunaux. Ce n’est pas pour rien si, en dépit du monopole légal dont l’État dispose, l’arbitrage se développe progressivement.

 

Parallèlement, les libertés sont de plus en plus menacées : penser que la modernité a permis de les préserver contre l’arbitraire étatique est un leurre. Dans son livre Du libéralisme à l’anarcho-capitalisme, Pierre Lemieux – devenu depuis sceptique sur l’anarcho-capitalisme – avait donné l’exemple de l’opposition grandissante de l’opinion publique à une loi fiscale autorisant les agents du fisc à pénétrer chez les producteurs domestiques de cidre afin d’y prélever une taxe, ce qui déboucha sur la suppression rapide de cet impôt. Tel scénario similaire paraît assez utopique aujourd’hui et ce, en dépit de la croissance exponentielle des taxes.

 

François-René Rideau a donc bien raison de considérer que seul un renversement de l’opinion permettra un dépérissement de la puissance étatique. L’auteur démonte toutes les théories censées justifier l’existence de l’État à commencer par la théorie des biens publics qui avait déjà fait l’objet des foudres rothbardiennes et de celles de Pierre Lemieux qui, dans un autre de ses ouvrages (L’anarcho-capitalisme), avait donné des détails techniques sur ce que seraient ces pseudo « biens publics » dans un monde libre.

 

À ce sujet, François-René Rideau, au début de son texte, rappelle un autre élément fondamental : l’État n’est pas une institution morale porteuse uniquement de bien. L’État est avant tout une organisation composée d’hommes, le plus souvent avides de pouvoir et, comme toute autre personne, soucieux principalement de la défense de leurs propres intérêts. Il y a donc peu à attendre de leur gestion des biens publics puisque ce n’est pas leur argent personnel qui est en jeu. La situation de la dette publique française en est l’exemple le plus révélateur et le plus triste. En 1989, celle-ci s’élevait à 333,3 milliards d’euros. En 2007, elle était de l’ordre de 1180 milliards d’euros…

 

Toutefois, le texte de François-René Rideau n’est pas toujours aisé à suivre, tant le lien entre État et magie noire n’est pas forcément perceptible. Et, surtout, en semblant dénoncer en filigrane la notion d’autorité – et, notamment l’autorité parentale – il ne réalise pas qu’il laisse justement le champ libre à l’État pour se comporter en père protecteur des intérêts de « ses » citoyens.

 

 

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